Le lancement des épreuves de l’examen d’entrée en 7ème a effectivement eu lieu ce lundi 20 juin 2016 dans la préfecture de Tougué. Dans les centre de Koïn 1 et Koïn 3, dans la sous préfecture de Koïn, logés dans la même enceinte où le correspondant local de Guineematin.com s’est rendu, l’épreuve de rédaction a été lancée à l’heure prévue (9 heures), en présence des autorités locales, la société civile, la coordination sous-préfectorales des APEAE.
Selon les statistiques fournies par le premier secrétaire, monsieur Thierno Abdoul Diallo, ce centre combiné contient deux profils : l’enseignement général et l’enseignement franco-arabe, pour un effectif global de 165 inscrits dont 92 filles, répartis dans 6 salles et qui sont surveillés par 12 enseignants dont 3 femmes.
A l’enseignement général, il y a un total de 111 inscrits, 61 filles. Parmi eux, cent (100) candidats sont présents dont 56 filles. Et, 11 cas d’absence signalés dont 05 sont des filles.
A l’enseignement franco-arabe, il y a 54 sont inscrits dont 31 filles. Et, il y a eu 51 présents dont 29 filles ; et, 03 absents dont 02 filles.
Interrogé par Guineematin.com sur les difficultés, les absences constatées dans son centre, le président Abdourahamane Diallo déplore un manque de matériel, du retrait des enfants, et le mariage des jeunes filles : « le matériel déposé risque d’être insuffisant. Nous n’avons pas de ciseau, de colle ; les cahiers réponses n’ont presque pas été majorés. Ensuite, nous n’avons reçu aucun produit pharmaceutique, alors que l’année dernière on nous avait donné… Pour les absences, les causes sont les mariages, certains parents retirent leurs enfants, en tout cas elles sont liées aux conditions socioéconomiques… », a dit le président du centre.
S’agissant des principes, monsieur Abdourahamane Diallo a parlé de tolérance zéro : les élèves sont systématiquement fouillés et l’accès des téléphones est interdit aux élèves et aux surveillants.
Pour ce qui est de l’hygiène et de la santé, on observe à l’entrée de chaque salle un kit d’hygiène. Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, il n’y avait aucune goutte d’eau à l’intérieur pour se laver les mains. Egalement, un infirmier dépourvu de tout médicament était présent dans la cour de l’école.
Finalement, deux élèves sont tombés malades dont un qui vomissait… Mais, c’est au centre de santé qu’on est allé chercher des comprimés contre le paludisme pour ces deux malades.
A rappeler qu’il n’y a qu’un seul agent pour assurer la sécurité de ces deux centres combinés…
De Koïn (Tougué), Alpha Ibrahima Diogo Balde pour Guineematin.com
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