Mines – Mise au point: La SMD panique et s’en prend à guineetime.com !

Une certaine société minière dénommée SMD – Société Minière de Dinguiraye en perte de confiance vis-à-vis de nombre de ses employés n’a pas digéré une information dite sensible récemment publiée dans les colonnes de votre quotidien en ligne concernant la rétrogradation d’un certain nombre d’employés.

A preuve, son service de Communication – qui répond au nom d’une agence de communication, en l’occurrence Eden Tv (la pub est gratuite) – s’est fendu d’un droit de réponse transmis à notre rédaction pour publication sous prétexte que ladite information intitulée « Mines- SMD: la rétrogradation de 125 employés » pousse à l’avis de grève… a été jugée diffamatoire.

Ce Droit de réponse, nous l’avons publié aussitôt qu’il nous est parvenu comme le veulent les principes sacro-saints de la profession de journaliste.

Dans cet exercice, il convient de noter que votre conseil en communication est passé à côté car il a porté atteinte à l’honneur et à la considération du journaliste. La loi nous donne d’ailleurs le droit de refuser l’insertion intégrale ou partielle de ces propos vulgaire et discourtois. Mais nous avions préféré faire dans l’élégance en publiant ce droit de réponse.

Toutefois, dans le but d’éclairer la gouverne de nos milliers de lecteurs- c’est un devoir- il convient de relever dans ce droit de réponse, un certains nombre de faits  qui méritent que l’on s’y attarde.

Premièrement : la fiabilité du contenu informatif de l’article incriminé. Notre rédaction est formelle, les faits rapportés à la date de publication de l’article incriminé ne sont pas faux. Nos informateurs sont tous au sein de la SMD et sont tout aussi formels là-dessus.

Nos efforts pour joindre M. Ibrahima Camara du département juridique ont été vains avant la publication de l’article incriminé. Celui-ci, selon nos sources se trouvait sur le site de la SMD  à Léro. Nous ne connaissions pas au moment des faits, le conseil de communication pour prendre langue avec lui.

Aussi, dans votre droit de réponse, vous nous accusez d’une prétendue « non maitrise » du dossier en regardant ne serait ce que le titre. Mais sachez bien que le titre porte des guillemets. Ce qui veut dire que nous avons retranscrit fidèlement ce qui nous a été confié !

Une chose certaine, le collège syndical avait déposé un préavis de grève à la direction générale de la SMD. Et c’est bien le dossier de rétrogradation qui a mis le feu aux poudres.

« On voulait déposer l’avis de grève, mais nous avons été convoqués par l’Inspection générale du Travail. Nous sommes à Conakry » avait témoigné un syndicaliste dans l’article.

Deuxièmement : pourquoi la SMD a mis plus de deux semaines pour répondre à un article jugé stratégiquement diffamatoire? La SMD a-t-elle mis ce temps à profit pour « corriger » les faits dénoncés par la source syndicale? Rien n’est moins sur!

Troisièmement :  vous nous demandez dans votre Droit de réponse ce qui suit « par contre, ce qui n’a pas été souligné dans l’article et qui mérite d’être porté à la connaissance de l’opinion est que cet ajustement catégoriel a également favorisé la promotion à une catégorie supérieure de 467 autres employés guinéens qui étaient sous-catégorisés. » Le collège syndical de la SMD l’appréciera. Quant à nous, nous disons non !

Quatrièmement : Guineetime.com ne gère pas la communication de la SMD pour vendre ses prétendues actions positives. Ceci est le boulot de droit du chargé de communication recruté et payé  à cet effet. Cet amalgame de rôles de communicant et de journaliste est la preuve de la panique qui agite la SMD.

Cinquièmement : Si toutes les réformes engagées à la SMD visent l’amélioration des conditions de travail et de vie des employés et leurs dépendants, comme vous le décrivez, dites nous  ce qui justifie bien le courroux des syndicalistes qui ont illico décidé du dépôt de l’Avis de grève? Pourquoi le dossier a été si houleux jusqu’aux négociations à l’Inspection générale du Travail? Pourquoi des recommandations ont été faites à l’issue des négociations?

Sixièmement : concernant la notion de droit de réponse, les professionnels savent qu’en la matière, le droit de réponse est publié dans le ou les medias ayant publié un article incriminé Et ceci ne saurait être une question d’école. C’est une question de droit.  Or, le présent droit de réponse outre guineetime.com, a été  transmis pour publication à plusieurs autres sites d’informations et  au même moment.

Cette façon de faire n’est ni plus ni moins- nous en sommes convaincus- qu’une tentative d’intimidations et de chantage destinée à salir la respectabilité, la crédibilité, et la réputation d’un site – guineetime.com- dont le seul crime a été d’informer simplement. Mais c’est peine perdue! Rien ne distraira et détournera Guineetime.com de sa vocation: informer. C’est pourquoi nous reviendrons au détail près, sur des dossiers que nous avons actuellement sous la main.

Pour conclure notre propos, nous estimons que la SMD gagnerait plus à bâtir une stratégie de communication plus affinée destinée à ouvrir davantage les portes de l’information à la dimension de ses ambitions.

La Rédaction de guineetime.com

 

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