INIDH : la protection des droits humains au centre d’un atelier d’échanges

Madame Keita Hadja Nene Hawa Diallo, presidente de la Commission Relations extérieures et coopération de l'INIDH
Madame Keita Hadja Nene Hawa Diallo, presidente de la Commission Relations extérieures et coopération de l’INIDH

Deux ans après sa mise en place en Guinée, l’Institution Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (INIDH), veut s’ouvrir aux ONG et autres organismes nationaux de défenses des droits humains. C’est dans cette dynamique qu’elle a organisé, ce jeudi 25 août 2016, un atelier d’échanges entre sa commission chargée des relations extérieures et de la coopération, et des ONG du domaine, a constaté Guineematin.com, à travers son reporter.

Dans sa communication, madame Keita Hadja Nene Hawa Diallo, présidente de la commission relations extérieures et coopération, a présenté l’INIDH aux participants. Elle a fait savoir que l’INIDH compte quatre commissions.

Ensuite, madame Keita s’est félicitée de la tenue de cet atelier : « Ce que nous comptons obtenir, c’est d’emmener les ONG à savoir que l’INIDH existe, et qu’elles peuvent compter sur nous dans un partenariat serein. Parce que, les gens ne savent pas ce que c’est l’INIDH. Et, notre commission est chargée de présenter l’INDH et de montrer aux gens que cette institution nationale indépendante des droits de l’homme existe en Guinée et est active », a-t-elle dit.

Enfin, madame Keita a rappelé le rôle principal de l’institution, qui est celui de régler les conflits qui peuvent naître entre les personnes et les autorités.

Lancinet Magassouba, président de la commission des droits humains, a dit que l’INIDH est un instrument indispensable pour la démocratie: « en fait, il n’y a pas de respect des droits de l’homme, s’il n’y a pas un instrument qui soit à la portée de la population, pour que quand les gens sont victimes de violation des droits de l’homme, pour qu’ils aient où se plaindre. L’institution, c’est la protection et la promotion. La protection s’occupe des violations et du monitoring, notamment des cas de détentions arbitraires. La promotion a pour mission la sensibilisation, l’éducation. Donc, elle est sur tous les fronts », a-t-il expliqué.

Ibrahima Balaya Diallo, Président du Forum Civil Guinéen et participant à cet atelier, s’est réjoui de cette ouverture de l’INDH aux ONG de défense des droits de l’homme. « C’est la deuxième rencontre entre l’institution nationale des droits de l’homme et les ONG de  défense des droits de l’homme. La première fois, nous avons décidé d’organiser des rencontres périodiques pour poser la problématique des droits de l’homme. Tous les jours, les droits de l’homme sont violés dans notre pays. En tant que défenseurs, en tant qu’acteurs des droits de l’homme, il est important de venir s’asseoir avec d’autres acteurs pour essayer d’évaluer la situation des droits de l’homme dans notre pays », a estimé monsieur Diallo.

Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

Tél. (00224) 621 09 08 18

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