Vers la fin du délestage d’eau ? La SEG veut réaliser le 4ème projet d’eau à Conakry

4eme-projet-eauEn vue d’une résolution définitive du délestage d’eau potable dans certains ménages de la capitale guinéenne, la Société des Eaux de Guinée (SEG) veut réaliser le quatrième projet d’eau à Conakry avec un financement de la Banque Mondiale (BM). C’est dans cette lancée, qu’elle a organisé ce mercredi 26 octobre 2016, dans un réceptif hôtelier de la capitale, un Atelier de Restitution sur l’Etude de Mobilisation des Ressources en Eau pour l’Alimentation en Eau Potable (AEP) de Conakry, a constaté Guineematin.com sur place.

Mamadou Diouldé Diallo, le Directeur général de la SEG
Mamadou Diouldé Diallo, le Directeur général de la SEG

Dans son discours de bienvenue, monsieur Mamadou Diouldé Diallo, le Directeur général de la SEG, a rappelé que cet atelier est consécutif à la table ronde des bailleurs de fonds sur l’eau, tenue à Conakry du 10 au 11 mars passé. Au cours de cette table ronde, des actions dans le très court terme ont été identifiées pour l’amélioration en vue de la desserte en eau pour la ville de Conakry et avant l’achèvement des travaux du quatrième projet eau. « Toutes ces actions nécessite quand même une très forte mobilisation des ressources en eau pour leur exécution, d’où cette table ronde pour pouvoir valider la meilleure option. La finalité de cet atelier aboutira à valider l’option finale en terme de mobilisation des ressources », a précisé monsieur Diallo.

 Sékou Sanfina Diakité, secrétaire général du ministère de l'Energie et de l'Hydraulique
Sékou Sanfina Diakité, secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique

De son côté, monsieur Sékou Sanfina Diakité, secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique, qui a représenté le ministre Cheick Taliby Sylla à cet atelier, a rappelé les difficultés auxquelles est confrontée la SEG dans l’exploitation des installations de production et de distribution d’eau dans la capitale en particulier et dans toutes les villes du pays en général. « Ces difficultés ont pour origine d’une part la vétusté des installations qui fait que leurs capacités nominales ne sont plus atteintes ; et, d’autre part, la capacité des installations qui sont longtemps dépassées du fait de l’évolution démographique galopante. Il y a en conséquence une nécessité de réhabiliter et de renforcer ces outils de production et de distribution », a expliqué monsieur Diakité.

Olivier Cayla, l’expert de la banque mondiale
Olivier Cayla, l’expert de la banque mondiale

Pour sa part, Olivier Cayla, l’expert de la banque mondiale, a reconnu qu’il y a un gros problème à Conakry par rapport à l’adduction d’eau. Problème lié à l’accroissement rapide de la population et au manque d’investissement. « La banque mondiale va faire des termes de référence et des études correspondantes ; et puis, ensuite, il faut les réaliser. Les études vont venir dans six mois, l’eau arrivera peut-être dans un an ou un an et demi. Pour y parvenir, il faut commencer tout de suite », a-t-il souhaité.

Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 621 09 08 18

 

Facebook Comments Box