Adoption de la LFR 2018 : la réaction du ministre du Budget

L’assemblée nationale était en plénière hier lundi, 3 septembre 2018. La rencontre a porté sur l’évaluation et l’adoption de 4 textes parmi lesquels, la Loi de Finances Rectificative 2018. Après l’exposé et les débats, la Loi de Finances Rectificative a été adoptée par la majorité des députés présents, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Après la baisse du volet recettes de la Loi de Finances Rectificative, le volet dépenses aussi a été revu à la baisse. En effet, la prévision des dépenses se chiffre à dix neuf mille cent quatre vingt dix milliards cinq cent cinquante millions sept cent vingt mille huit cent quatre vingt sept francs guinéens (19 190 550 720 887) de francs guinéens. Alors que la Loi de Finances Initiale était de 20 861,9 milliards de Francs guinéens. Il ressort qu’il y a une baisse de 1 671,3 milliards de francs guinéens…

Ismaël Dioubaté

Au terme des débats, le ministre du Budget, Ismaël Dioubaté s’est réjoui de l’adoption de ladite Loi et promet que les citoyens guinéens y trouveront leur soulagement. « C’est une satisfaction pour moi, comme vous pouvez le constater. Depuis le 13 août, la session a été ouverte, les députés ont travaillé ardemment à la fois sur le volet recettes et le volet dépenses. Et aujourd’hui, on est parvenu à adopter la Loi de Finances Rectificative dans sa globalité. Les engagements du gouvernement en termes d’amélioration des conditions de vie des citoyens continuent, ce n’est qu’une rectification de la Loi de Finances initiale, et comme vous pouvez le constater, c’est que le budget initial, c’est une prévision. On a prévu des recettes qui devraient rentrer, en face on a mis de dépenses, mais puisque ces recettes ne sont pas entrées, on a ajusté les dépenses. En conséquent, on a maintenu le programme d’amélioration des conditions de vie de la population », a fait savoir le ministre du budget.

Concernant les motifs de la baisse des recettes de l’Etat qui ont poussé le gouvernement à ajuster les dépenses, Ismaël Dioubaté dit que « la baisse des recettes, vous avez les contextes socio-économiques, vous avez des manifestations, il y a les revendications syndicales. Naturellement, il y a aussi le contexte économique international, notamment la baisse des cours des matières premières qui peuvent expliquer la baisse des recettes ».

Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com

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