CNTG-USTG : Mamadou Mansaré vante les mérites de l’intersyndicale de 2004 à nos jours

Les leaders de l’intersyndicale CNTG-USTG (Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée et l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée) ont animé un point de presse ce vendredi, 13 avril 2018 à la bourse du travail à Boulbinet, dans la commune de Kaloum. La démarche visait à expliquer les acquis de la lutte syndicale de 2004 à nos jours, rapporte le journaliste de Guineematin.com qui était sur place.

Mamadou Mansaré, SGA de la CNTG

Selon Elhadj Mamadou Mansaré, Secrétaire Général adjoint de la CNTG, cette rencontre « visait à témoigner, avec preuves à l’appui, que ces deux structures syndicales sont à la base de tous les acquis obtenus de 2004 à nos jours. En 2010, le salaire le plus haut était à 750 000 FG et le fonctionnaire le mieux placé était à la hiérarchie A et plafonné à 5.12 ; au niveau de la hiérarchie B, tout le monde se retrouvait là, tous ceux qui n’avaient pas fait l’enseignement supérieur, donc c’était un flou. Nous avons commencé par la valeur du point indiciaire, au départ on était à 698. De négociation en négociation en octobre 2014, quand nous avons démontré le tableau de bord, on a étudié le budget, on a présenté le budget, on a compris qu’il y avait des failles, on a compris que c’est comme si tout le monde s’accordait pour tromper le peuple. Nous simples mécaniciens, électriciens et autres, on n’a pu décortiquer ce budget et nos revendications ont commencé à aboutir. Donc, on a eu une valeur indiciaire augmentée pour une première fois. La dernière augmentation a été de 40% obtenue en octobre 2014. Avec le régime de Lansana Conté, ce que nous avons obtenue, c’est le décret du statut particulier de l’éducation mais sans application. C’est en octobre que nous avons obtenu l’application du statut particulier de l’éducation et on a obtenu le statut particulier de la santé », a-t-il expliqué.

En outre, monsieur Mansaré a dit que sa structure a une plateforme de négociation qui s’étend jusqu’en 2020, donc tout un plan d’action. « Ce plan d’action voudrait dire qu’en 2020, le travailleur guinéen doit avoir le bien-être. Pour nous, bien être c’est quoi ? Un, c’est avoir un salaire décent, bien se nourrir ; deux, se soigner et avec des soins de qualité ; trois, un travailleur, un toit. Si tu as les trois, tu as ton bien-être. Voilà l’objectif de l’intersyndicale, on a un programme de santé ; et en fonction du contexte macro-économique, nous savons aujourd’hui avec la première République et la deuxième République combien de tonnage de bauxite on exportait, à la date d’aujourd’hui combien on a en 2019, on aura en 2020 combien. C’est en fonction de ça que nous faisons nos revendications. C’est pour ne pas aussi mettre l’Etat en difficulté car nous somme un syndicat responsable », a-t-il dit tout en précisant que c’est grâce à eux que le SMIG a été fixé à 440 mille.

Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

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