Conakry: une fillette tuée par le train de RUSAL Friguia

Une jeune fille de 8 ans environ a été tuée dans l’après-midi d’hier lundi, 23 avril 2018 par le train de RUSAL Friguia à Kakimbo dans la commune de Ratoma. La fillette marchait sur les rails lorsqu’elle a été fauchée par la locomotive, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

C’est aux environs de 15 heures ce lundi, 23 avril 2018, que la petite Aïcha Camara, âgée de 8 ans environ, a été fauchée par le train de RUSAL Friguia au niveau du pont de Kakimbo.

Fodé Moussa Sylla

Selon Fodé Moussa Sylla, activiste de la société civile, le train a pourtant klaxonné, mais la victime qui marchait sur les rails ne s’est pas rendu compte de son arrivée à temps. « C’est vers 15 h comme ça que le train de Fria est venu, il a klaxonné une fois, la fille n’a pas entendu puis le train est venu la cogner. Dès qu’il l’a cognée, elle est tombée sur le trottoir, sa tête est allée directement se cogner contre le béton du trottoir et elle est morte sur place. Vous savez, ça faisait longtemps que le train-là ne circulait pas. Maintenant il a repris, mais ce n’est pas tout le monde qui connait qu’il a repris la circulation », a-t-il expliqué.

Ousmane Diallo

Ousmane Diallo, élève et témoin oculaire des faits, indique que le train ne klaxonne pas à temps, et revient en détails sur les circonstances de l’accident : « Vous savez maintenant, le train ne klaxonne que quand il s’approche du pont. La fille qui a été tuée par le train était avec sa sœur, quand le train à klaxonné une fois, deux fois, à la troisième fois, la fille a sauté et traversé les rails. Sa sœur voulait saisir sa main, mais la fille avait déjà traversé les rails.

Puisqu’elle a vu que sa sœur n’avait toujours pas traversé, elle s’est mise à retourner vers sa sœur. C’est en ce moment que le train est arrivé et l’a cognée. Elle est tombée et sa tête contre le béton. Un instant après, le sang a commencé à sortir de sa bouche, son nez, de partout. Un peu plus tard, les autorités sont venues et ont pris le corps. Je ne sais pas où elles l’ont envoyé », témoigne le jeune homme.

Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com

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