Concours d’accès aux écoles professionnelles : un diplômé de l’Université Gamal parmi les candidats

Comme annoncé précédemment, Le concours d’accès aux écoles d’enseignement technique et de formation professionnelle ont démarré ce lundi, 03 Septembre 2018. Au lycée-Collège 1er Mars de Matam, c’est en la présence de la directrice régionale de l’Enseignement Technique de la région de Conakry que les épreuves ont été lancées, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Au total, cinq mille cents (5100) candidats, toutes filières confondues, dont deux mille cents (2100) filles, sont concernés par cet examen pour les cinq communes de Conakry. Pour le Lycée-Collège 1er Mars de Matam, ils sont huit cents (800) candidats, dont quinze (15) filles, à devoir affronter ces évaluations.

Durant une semaine, ces candidats seront évalués en Français, Chimie, Mathématiques, Culture générale. Pour cette première journée, c’est par l’épreuve de Français que le concours a débuté pour les candidats des filières ENAM (Ecoles Nationale des Arts et Métiers), ENAE (Ecole Nationale d’Agriculture et Elevage) et Engins Lourds de Boké.

Fatou Sylla, directrice régionale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle
Fatou Sylla

Selon Fatou Sylla, directrice régionale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle « il y a eu un démarrage effectif ce matin. Tout se passe très bien, comme prévue. Les candidats ont répondu massivement tout comme les surveillants. Pour l’instant, y a quelques absences mais qui ne dépasse pas 5 candidats. Les enfants ont bien compris. Par ce qu’ils savent que pour réussir un avenir radieux, il faut suivre la formation technique et professionnelle. On a enregistré pas mal de candidats qui ont fini l’université, d’autres sont en deuxièmes année, qui ont abandonné pour venir apprendre un métier pour servir le pays et leur propre famille ».

Du côté des candidats, Moriba Pivi, diplômé en Chimie de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, a préféré s’intéresser aux écoles professionnelles. « J’ai choisi l’école professionnelle par ce qu’aujourd’hui les choses ne sont pas faciles pour accéder à la fonction publique. Donc, je me suis dit que pour réussir ma vie rapidement, il faut que je passe par l’école professionnelle. Je fais l’ENAM, précisément j’évolue dans le domaine de la mécanique. Pour le moment, l’épreuve se passe bien », a-t-il laissé entendre.

Mohamed DORE pour Guineematin.com

Tél: (+224) 622 07 93 59

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