Les quelques huit millions de citoyens maliens se sont rendus aux urnes ce dimanche, 12 août 2018, pour élire leur futur président de la République. La Coalition pour l’Observation Citoyenne des Elections au Mali (COCEM) qui est une plate-forme d’Organisations nationales de la Société civile a organisé un point de presse dans l’après-midi de ce dimanche dans un réceptif hôtelier de Bamako. Objectif, rendre public le rapport de sa mission d’observation de la mi-journée, rapporte un envoyé spécial de Guineematin.com à Bamako.
Dans sa communication, madame Maïga Fatoumata S Diko, présidente de la COCEM a dit que cette rencontre avec les hommes de médias s’inscrit dans le cadre de l’observation du deuxième tour de la présidentielle au Mali. Et selon elle, cette première conférence porte sur un rapport à la mi-journée qui concerne essentiellement l’ouverture des bureaux de vote et le déroulement du vote. « Nos observateurs sont sur les lieux de vote depuis à 07 heures du matin, pour voir si les bureaux ont ouverts à temps, si tout le matériels pour effectuer correctement le vote est sur place. Et, également, voir si tous les agents électoraux, les délégués des partis et si tous les présidents des bureaux de vote sont là ; et, voir si tout se passe bien. En terme de bilan, c’est que globalement dans l’ensemble, le processus se passe bien et ça nous parait apaisé jusqu’à ce niveau. Et, en termes de couverture sécuritaire, on voit que ça va mieux relativement qu’au premier tour », a-t-elle dit.
Par ailleurs, madame Maïga Fatoumata S Diko a précisé que tout n’est pas rose. Elle a relevé que certains disfonctionnements d’ordre techniques ont été décelés par ses agents sur le terrain.
« Nous déplorons 44% des bureaux de vote où la liste des électeurs n’est pas affichée devant les bureaux de vote. Sinon, pour le reste, en termes de pourcentage, c’est assez acceptable. Coté sécuritaire, nous constatons que ça va relativement mieux. Parce que si vous avez remarquez, en termes d’incidents critiques relevées, on a relevé qu’un cas qui soit vraiment critique qui se passe dans la région de Tombouctou, précisément dans un des cercles de Diré. Donc, comparé au premier tour, c’était beaucoup plus que ça. Ça veut dire que la couverture sécuritaire déployée par le Gouvernement a fonctionné, en tout cas jusqu’à maintenant », a-t-elle rassurée.
Enfin, on a appris, à la dernière minute, que le président d’un bureau de vote a été tué dans la localité de Niyafoungué, une localité située au Nord de Tombouctou.
Ibrahima Sory Diallo, envoyé spécial de Guineematin.com à Bamako
Tél. : (00223) 92 57 77 96
