Faranah: les marchands boudent le hangar principal pour occuper les voies publiques

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Rénové il y a une dizaine d’années, le grand marché de Faranah est aujourd’hui abandonné par les marchands qui occupent désormais la chaussée. Cette situation d’obstruction des rues expose les occupants à de nombreux risques. Citoyens et autorités locales sont indignés et disent leur impuissance devant cet état de fait, rapporte Guineematin.com à travers son correspondant dans la préfecture.

Depuis sa rénovation, le hangar principal du marché central de Faranah est abandonné par ceux qui devaient en être les occupants. Ces derniers préfèrent étaler leurs marchandises devant les boutiques, encombrant ainsi le passage. Les routes situées à l’extérieur du marché sont carrément occupées, ce qui fait que le marché déborde dans le quartier.

Cette situation inquiète les citoyens de Faranah. C’est le as de Mariam Oularé, marchande de sont état, qui a expliqué son ras-le-bol. « Depuis que ce marché a été rénové, on nous a demandées de venir occuper les places dans le hangar principal. Mais, personne n’a songé à le faire. Les gens ont refusé ce hangar au détriment de la rue. Vous voyez, la circulation est difficile, les routes sont occupées ».

Abondant dans le même sens, une autre marchande, en l’occurrence Fanta Bayo, dénonce l’incivisme des citoyens qui occupent d’occuper les places conçus pour eux. « Nous avons demandé de reconstruire notre marché, les autorités nous sont venus en aide. Maintenant, on refuse de prendre soin de ce marché, c’est de l’incivisme tout simplement ».

Interrogés sur cet état de fait, les responsables du marché disent leur impuissance à ramener les marchands, constitués essentiellement de femmes, à l’endroit qui leur est réservé. Selon Mamady Camara, un des administrateurs du marché, « nous avons plusieurs fois demandé à ces femmes de rejoindre le grand hangar depuis la rénovation du marché. C’était pour la fluidité de la circulation. Mais malheureusement, elles ne nous ont pas compris », se désole monsieur Camara.

Ainsi, les marchands s’en donnent à cœur joie et rivalisent dans l’occupation des voies publiques à leurs risque et périls. Un autre défi qui attend le prochain conseil communal qui devra se retrousser les manches pour remettre de l’ordre dans la cité.

De Faranah, Ibrahima Sory Oularé pour Guineematin.com

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