Gendarmerie de Siguiri : 195 dossiers de crimes et délits transmis à la justice en 7 mois

La Gendarmerie départementale de Siguiri a déféré 195 dossiers à la justice au cours des 7 derniers mois. L’annonce a été faite par le premier responsable de ce service de sécurité. La moitié de ces dossiers concerne des affaires criminelles, a appris Guineematin.com à travers son correspondant à Siguiri.

La préfecture est connue pour être une zone de tension où des affrontements inter-villageois, des attaques à mains armées, des meurtres et des viols sont récurrents. C’est pourquoi, les services de sécurité locaux se sont mis en branle ces derniers temps pour tenter de combattre cette insécurité qui ne cesse de faire des victimes. C’est dans ce cadre que la Gendarmerie départementale de Siguiri est intervenue dans 195 dossiers qu’elle a transférés devant la justice depuis le début de cette année, selon le Lieutenant-Colonel Moussa Traoré, commandant de la Gendarmerie départementale de Siguiri.

« Au cours des derniers mois, nous avons déféré 195 dossiers à la justice. Et ça, c’est seulement les dossiers gérés par la gendarmerie départementale, ceux déférés par les postes de gendarmerie basés dans les sous-préfectures n’ont pas été comptabilisés. Les statistiques de ces 7 mois sont supérieures aux statistiques de 2 ans dans d’autres localités. Parce que non seulement Siguiri est une zone de tension mais aussi je dis non à la corruption. Si j’ai pu atteindre ce nombre de dossiers transférés à la justice, c’est parce que je refuse l’argent que les gens me proposent pour les laisser s’enfuir », a dit l’officier.

Il précise que 50% de ces dossiers concernent des affaires criminelles (meurtres, viols, infanticides…). L’autre moitié est composée de plusieurs sortes de délits. Et selon le Lieutenant-Colonel Moussa Traoré, ce travail a été fait dans des conditions difficiles. Car, la Gendarmerie départementale de Siguiri n’a pas suffisamment d’équipements pour faire face avec efficacité à l’insécurité dans la préfecture.

De Siguiri, Bérété Lancéï Condé pour Guineematin.com

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