Journée mondiale des secrétaires : célébration des efforts de celles qui ont excellé dans leur carrière

A l’instar des autres pays du monde, la Guinée a célébré hier, jeudi 19 avril 2018, la 6ème édition de la journée internationale des secrétaires, attachés-es de direction, assistants-es et agents administratifs-ves (JISA). Organisée par la fondation Réseau des Professionnels du Secrétariat en Guinée (REPROSGUI) en partenariat avec le gouvernement, cette journée a été célébrée sous le thème, « secrétariat et mondialisation», rapporte un journaliste de Guineematin.com qui était sur place.

C’est l’école nationale du secrétariat administratif et du Commerce (ANSAC) de Donka qui a abrité la célébration de la 6ème journée internationale des secrétaires, attachés-es de direction, assistants-es et agents administratifs-ves (JISA) à Conakry.

Mme Keïta Hadja Fatoumata Touré

Dans son discours de bienvenue, madame Keïta Hadja Fatoumata Touré, directrice de l’ANSAC a dit que la célébration de cette journée en Guinée, de surcroit dans la plus grande école professionnelle du pays (par sa tradition historique dans la formation des secrétaires depuis 1960), montre combien de fois les responsable de cette fondation et le gouvernement guinéen accordent de l’intérêt à la fonction du secrétariat dans notre pays. « Cette 6ème édition de la JISA est mise à profit par cette fondation, pour discuter concrètement des problèmes réels que cette profession importante et indispensable par une conférence-débat. Cette conférence-débat qui sera animée par des professionnels du monde du secrétariat de Guinée sur divers thèmes, mettra en exergue, j’en suis sûr, les multiples problèmes qui assaillent cette corporation. Elle permettra aussi aux jeunes élèves des filières de secrétariat et celles en poste dans les bureaux, d’avoir une panoplie d’informations précises sur les enjeux de leur noble métier. Ça sera un véritable cadre d’excellence, d’échanges, de rendez-vous de donner et de recevoir », a-t-elle déclaré.

Mme Fatoumata II Doumbouya

Pour sa part, madame Fatoumata II Doumbouya, présidente-fondatrice du REPROSEGUI, a dit que cette journée qui est à sa 6ème édition, a connu beaucoup d’innovations parmi lesquelles, « la décoration de certaines assistantes administratives, pour certaines qui ne sont plus à titre posthumes ; pour d’autres pendant qu’ils sont en vie parce que de toutes les façons, il faut rendre à César ce qui lui appartient pendant qu’il est encore en vie, rendre hommage à la personne pendant qu’il est encore temps. Ces personnages qui ont été citées tout à l’heure, dont entre autres : madame Hadja Rabiatou Serah Diallo, la présidente du CES ; madame Hadja Saoudatou Keïta, épouse de feu Soumaré ; feu madame Dahidiraye Kembaye, guinéenne de son état et feu madame Blanche Makénéké, la présidente de la Fédération Camerounaise des secrétaires, des assistantes et attachées de direction qui est décédée le 11 avril écoulé », a-t-elle expliqué.

Hadja Rabiatou Serah Diallo

De son coté, Hadja Rabiatou Serah Diallo, présidente du Conseil Economique et Sociale (CES) et présidente d’honneur de la JISA 2018, a exprimé toute sa satisfaction parce que, elle-même, dit-elle, a été secrétaire de direction. « Le secrétariat est un métier noble, c’est un métier qui garde la mémoire de l’institution dans l’administration et dans les entreprises. Certes, aujourd’hui le monde évolue, je peux vous dire sans risque de me tromper que les robots ou les machines, il y a des choses que les secrétaires font que les machines ne pourront pas remplacer, tel que l’accès, garder le secret ensuite prendre les rendez-vous, rapprocher les uns et les autres au sein d’une entreprise ; je pense que ça, c’est vraiment la secrétaire qui peut le faire. Il ne faut pas avoir honte d’être secrétaire parce que c’est un métier vraiment noble, c’est un métier qui réconforte les uns et les autres. Moi je suis toute fière que mon origine soit du monde des secrétaires, mais aussi il faut se dire aujourd’hui que je suis très heureuse parce que je vois la relève. J’ai beaucoup appris aujourd’hui encore avec la culture gymnastique, moi je n’ai pas connu cela, on apprend tous les jours avec ça. Donc, on peut faire la gymnastique quand on est en temps de pose pour te réconforter », s’est-telle réjouie.

Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

Tel. : (00224) 621 09 08 18

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