Rentrée universitaire : absence des assistants et une faible affluence à l’Université Gamal de Conakry

Les portes des universités guinéennes sont ouvertes ce lundi, 16 octobre 2017, sur toute l’étendue du territoire national. A l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, les cours ont timidement repris ; mais, avec une affluence, rapporte un journaliste de Guineematin.com qui était sur place.

Trouvé en pleine situation de classe, le vice-recteur chargé des études, Docteur Boubacar Sylla a expliqué à notre reporter le climat qui règne au sein de son université. « L’ambiance est un peu morose dans l’ensemble, mais on est habitué à ça. J’ai fais le tour tout de suite, je crois que les Amphis B2 et B3 sont en train de faire les cours. Vous remarquerez qu’il y a quelques étudiants dans la cour. Mais, puisqu’à l’université les cours c’est suivant l’emploi du temps, alors certains qui sont là, ne sont pas en train de faire la débandade. Ils ont cour à partir de 11 heures, c’est suivant l’emploi du temps ».

Docteur Boubacar Sylla a rappelé que le calendrier académique de cette année prévoit l’ouverture des classes à partir de ce 16 octobre 2017 et la fermeture le 30 juin 2018. « Cette année un calendrier académique a été décliné officiellement par le directeur national de l’enseignement supérieur. Ce calendrier est général pour tout le monde. Les cours débuteront aujourd’hui pour finir le 30 juin. Les emplois du temps sont disponibles et les professeurs sont là », a-t-il dit.

Mais, face à la faible affluence des étudiants dans les salles, le vice-recteur l’UGAN a une explication : « c’est le premier jour et les étudiants de première année mathématiques que moi je reçois, nous faisons en même temps les inscriptions, les réinscriptions et les cours. Donc, ceux qui ne sont pas en classe sont sensés être au poste pour être inscrits ou réinscrits », a-t-il expliqué.

Concernant la situation des assistants, Docteur Boubacar Sylla a reconnu leur absence ce lundi. « Tous les enseignants ne sont pas là surtout les assistants. Mais, puisque nous avons été alertés par le fait que les assistants pourraient ne pas être en classe, nous avons essayé de refaire notre emploi du temps en fonction de ça. Cela ne pose pas de problème. Ce qui fait que nos emplois du temps sont faits en sorte que les professeurs de rang magistral prennent les cours. Moi, par exemple, le cours que je donne, que mon assistant vienne ou pas, je n’aurais ni chaud, ni froid parce que je peux faire office d’assistant. Un professeur de rang magistral doit être en mesure de faire au moins deux ou trois cours. Donc, ce n’est pas les TD ou les TP qui vont nous faire de soucis ici à Gamal », a-t-il estimé, ajoutant que les assistants n’ont aucun intérêt de se fâcher contre les professeurs des cours. « Les assistants à mon humble avis n’ont pas trop d’intérêt à insister dans cette position parce que un assistant dépend d’un professeur de rang magistral. C’est-à-à dire mon assistant à moi par exemple n’a aucun intérêt à se fâcher contre moi, parce que ce n’est pas dans son intérêt. Sa promotion dépend justement de ceux qui sont professeurs, maîtres assistants, maîtres de conférences. Donc, quelque soit le motif qu’ils caressent pour débrayer, il ne faut pas que cela aille jusqu’à irriter ceux dont-ils dépendent hiérarchiquement », a conseillé Docteur Boubacar Sylla.

Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com

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