Depuis quelques jours, les promoteurs de l’entreprise de vente en ligne QNET sont dans l’œil du cyclone. Ils sont accusés d’escroquerie et au moins sept (7) d’entre eux ont été mis aux arrêts avant d’être relâchés. Parmi eux, figure Souleymane Doumbouya, consultant résident de QNET en Guinée, en service au ministère de la Communication, et membre du RPG-Arc-en-ciel.
A travers une conférence de presse animée ce vendredi 9 mars 2018, monsieur Doumbouya a tenté, sans succès, de se disculper tout en tirant à boulets rouge sur le colonel Moussa Thiegboro Camara, rapporte Guineematin.com, à travers un de ses reporters.
Souleymane Doumbouya, avec certains acteurs de QNET ont été mis aux arrêts par les hommes du colonel Thiegboro, secrétaire général à la présidence chargé des services spéciaux, de la lutte contre la drogue et le crime organisé. Il leur est reproché d’être à la tête d’une entreprise qui repose sur l’arnaque.
C’est pour « s’inscrire en faux » contre ces allégations et dénoncer « sa séquestration » dans les locaux des services du colonel Thiegboro que Souleymane Doumbouya a conféré avec les journalistes à la Maison de la Presse. Pour monsieur Doumbouya, « on n’a pas de problèmes, c’est une incompréhension entre le colonel Thiegboro et nous. C’est lui qui ne comprend pas notre modèle commercial. Il s’agit d’une activité économique basée sur les nouvelles technologies et le marketing de réseau qui est différent du modèle commercial que nous faisons traditionnellement ».
Par ailleurs, Souleymane Doumbouya soutient que lui et « les représentants indépendants ont été séquestrés. A ce jour, il y a des actes de vandalisme, des badauds qui s’attaquent aux bureaux des représentants à travers certains quartiers de Conakry et certaines villes de l’intérieur… Je le dis ici, je ne suis pas un travailleur de Qnet, je suis un consultant résident ».
En outre, Souleymane Doumbouya dénonce le fait que « le colonel Thiegboro ait un lieu de détention arbitraire où il séquestre des citoyens et des investisseurs pour la plupart. Mon avocat a eu des problèmes quand il s’est agi de savoir ce lieu est sous le contrôle de quel procureur. On ne pouvait pas le savoir. Il peut vous arrêter n’importe où et vous référer là où il veut. Voilà des problèmes pendant qu’il y a des reformes au niveau de la justice ».
Toutes les questions posées par les confrères ont été quasiment esquivées par Souleymane Doumbouya qui a laissé de nombreux journalistes sur leur faim.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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