Comme le rapportait une dépêche du correspondant de Guineematin.com à Mamou, un violent affrontement qui a opposé des passagers d’un bus à un camionneur à Tamagaly, entre Mamou et Kindia, le mercredi 13 juillet 2016. Et, c’est agonisant que le chauffeur du camion a été conduit à l’hôpital régional de Mamou.
Seulement, le lendemain, notre correspondant a appris que le chauffeur de camion avait disparu de l’hôpital sans que les médecins et les responsables n’en soient informés. Et, c’est contre ces affirmations que la famille du malade, maître Abdoul Nassirou Diallo, a contacté Guineematin.com pour expliquer que l’hôpital, le syndicat et la gendarmerie étaient tous informés de l’évacuation du chauffeur sur Conakry.
«A l’hôpital de Mamou on a trouvé notre oncle dans une situation très critique. Il était minuit ; et, on ne pouvait rien faire. Il n’y avait aucune autorité sur place. Donc, on a attendu jusqu’au matin pour rencontrer les chefs de service », expliqué à Guineematin.com monsieur Oumar Oury Baldé, neveu du chauffeur qui est parti le récupérer à Mamou.
A la question de savoir comment le chauffeur du camion, maître Abdoul Nassirou Diallo, s’est retrouvé à Conakry, Oumar Oury Baldé explique : « dans la matinée du jeudi 14 juillet 2016, nous avons joint le syndicat des transporteurs et cela a trouvé que le chef de service est venu aussi. Nous avons dit à la dame que nous voulons évacuer notre malade. Mais, elle a dit qu’il faut d’abord s’acquitter des frais d’hospitalisation. Nous avons dit qu’il n’y a pas de problème ; mais, que cette affaire est juridique. Comme il y avait le syndicat, nous avons dit à madame que ceux-ci serviront de témoins et nous, nous allons évacuer notre malade. Les syndicalistes à leur tour ont dit qu’il faut qu’ils appellent la gendarmerie pour une confirmation comme quoi on peut partir avec le malade. La gendarmerie a confirmé et c’est ainsi qu’on est venu à Conakry », a-t-il expliqué.
Concernant l’état de santé du chauffeur que les deux reporters de Guineematin.com ont visité, son neveu a dit que son état est toujours critique : « Nous sommes toujours incertains. Il est actuellement entre la vie et ma mort. Heureusement, quand on est arrivé ici à Jean Paul II, les médecins se sont bien occupés de lui. Il a reçu les premiers soins. Seulement, jusqu’à présent, il n’arrive pas à parler… »
Mamadou Alpha Baldé et Ibrahima Sory Diallo étaient à l’hôpital Jean Paul II pour Guineematin.com
Tél. : 622 68 00 41/621 09 08 18
