Cela fait une année maintenant depuis que le journaliste d’Espace TV, Chérif Diallo, est porté disparu. Mais, jusqu’à présent, c’est un flou total qui règne sur les enquêtes menées par les services de sécurité pour lever un coin de voile sur cette disparition pour le moins surprenante. La tristesse et l’angoisse sont le quotidien des collaborateurs du jeune journaliste du groupe Hadafo Médias, a constaté Guineematin.com, ce mardi 26 juillet 2016, à travers un de se reporters.
Le directeur de l’information à Espace TV, Moussa Moise Sylla, ne cache pas son amertume et des questions demeurent autour de la disparition de Chérif Diallo le 23 juillet 2015. « Nous sommes dans une sorte de bulle d’interrogations puisque les questions que nous nous posions les premières heures de sa disparition sont encore d’actualité. Et chaque matin, quand nous arpentons les couloirs du groupe Hadafo Médias, quand nous sommes en conseil de rédaction, nous sentons qu’il y a une place vide, qu’il y a une chaise inoccupée. Nous ne lavons pas oublié, nous ne pouvons pas l’oublié », a dit le confrère.
Des enquêtes ont été menées par les services de sécurité, mais les conclusions tardent à être rendu public. Une situation qui laisse perplexe Moussa Moise Sylla : « ça nous inspire que les enquêtes ne sont pas allées jusqu’au bout. Lorsque les officiers de police judiciaire ont repêché les effets de Chérif du fond de la mer, nous avions eu une certaine lueur d’espoir qu’on croyait au moins aboutir à des réponses aux nombreuses questions que nous nous posions. Mais ce petit espoir a été vide douché par la lenteur des services de sécurité, par la nonchalance de la justice, par le fait que jusqu’au jour d’aujourd’hui, il n’ ya personne pour nous donner des explications sur ce qui est réellement arrivé à Chérif Diallo », regrette Moussa Moise Sylla.
En outre, il ajoute que ce serait un grand soulagement pour lui et ses collaborateurs, tout comme pour la famille biologique de Cherif Diallo, si les enquêteurs disaient enfin toute la vérité sur cette affaire. Quelque soit la nouvelle, poursuit-il, qu’elle soit diffusée pour que tout le monde en finisse avec la longue et difficile attente qui n’a que trop duré.
Enfin, Moussa Moise Sylla lance un appel à toute la corporation des journalistes de resserrer les rangs, en considérant le cas Chérif Diallo « n’est pas un cas du groupe Hadafo Médias et qui interpelle la presse nationale dans son ensemble pour qu’on en fasse notre préoccupation, notre souci », a-t-il suggéré.
Une série d’activités est prévue par le groupe Hadafo Médias pour maintenir la pression sur les autorités, notamment le ministère de la justice.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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