Assassinat d’un jeune à Kamsar : le syndicat de taxis-motos exige l’arrestation des auteurs

Dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 novembre 2017, Mamadou Maladho Diallo, un jeune élève en terminale sciences mathématiques (SM) au lycée Filima de Kamsar, âgé de 23 ans, fils de Thierno Sory et de Hassanatou Baldé, a été froidement assassiné par ses passagers qui ont emporté sa moto de marque TVS, a appris Guineematin.com à travers la famille du défunt.

A leur bureau au marché Sahara, où ils ont reçu Guineematin.com dans l’après-midi de ce samedi, 25 novembre 2017, les responsables du syndicat de taxis-motos de Kamsar ont déploré le meurtre de leur syndiqué, condamné l’insécurité qui règne dans la ville de Kamsar et exigé que toute la lumière soit faite autour de l’assassinat du jeune taxi-maitre Mamadou Maladho Diallo.

« Les policiers et les gendarmes nous ont rassurés avoir ouvert des enquêtes pour retrouver les coupables, nous les laissons faire leur travail pourvu qu’il soit bien fait et vite fait. Nous voulons que la justice s’applique pour que ces genres de choses cessent à Kamsar, parce que ce n’est pas la première fois qu’on attaque des taxi-maitres, mais le premier cas de mort quand-même », a indiqué Mamadou Aliou Diallo, le secrétaire général du syndicat de taxis-motos dans la commune rurale de Kamsar.

Aux côtés du secrétaire général, le chargé des conflits et affaires sociales, Alya Camara, ajoute : « depuis qu’ils ont appris le décès de leur collègue dans la matinée d’hier, vendredi, les taxi-maitres étaient très en colère. C’est pourquoi, ils sont allés au camp Balanta où le corps a été retrouvé attaché pour saccager les cabarets qui sont là-bas, parce que pour eux les bandits sont hébergés dans ces cabarets. Nous avions tout fait pour les canaliser ; mais, malgré tout, il y a eu plus d’une dizaine de cabarets vandalisés. Les taxi-maitres sont plus de trois mille (3 000) ; et, nous les responsables, nous ne sommes qu’une quarantaine. Et, les gérants de ces cabarets ont eux aussi confisqué certaines motos. Donc, nous continuons la sensibilisation de part et d’autre pour calmer les nerfs », a-t-il confié.

A suivre !

De Kamsar, Mamadou Diouldé Diallo pour Guineematin.com

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