Braquage de son adjoint : Baffoé déçu des médecins et des gendarmes

« Comment expliquer qu’il y ait des coups de feu à quelques mètres d’un escadron de la gendarmerie et que les malfrats puissent s’échapper avec son véhicule ? », c’est l’une des interrogations par lesquelles Baffoé a clôturé son entretien avec le reporter de Guineematin.com qui était cette nuit à la clinique Ambroise Paré. 

Après l’attaque dont a été victime son adjoint, le commandant Abdoulaye Thiam, dans la nuit d’hier, lundi, à ce mardi, 29 mars 2016, le colonel Ansoumane Camara « Baffoé » a été l’un des premiers à venir au secours de son collègue et il a également été le dernier à quitter la clinique Ambroise Paré où l’officier blessé est actuellement traité.

Dans l’entretien qu’il a accepté d’accorder à Guineematin.com à sa sortie de la clinique, le colonel Baffoé a dénoncé le comportement des médecins de l’hôpital national Ignace Deen, qui ont exigé la signature d’un document d’engagement avant de regarder le blessé qui continuait pourtant à perdre du sang.

Le grand frère du blessé, lui-même officier de police, avait révélé à Guineematin.com ce scandale de l’hôpital national Ignace Deen peu avant la sortie du colonel Baffoé : « Ils nous ont soumis un document nous demandant un engagement de payer 360 mille francs. J’ai dit que je vais payer même si c’est un million, mais qu’ils s’occupent d’abord de mon frère et on parlera de tout cela après. Mais, ils ont refusé, exigeant la signature d’un engagement… ».

Parlant de la fuite des braqueurs, le colonel Ansoumane Camara « Baffoé » s’est interrogé sur le manque de solidarité vis à vis de son collègue, à la fois de la part des vendeurs qui étaient dans les parages que les gendarmes de l’escadron mobile de Hamdallaye…

À suivre

Abdoulaye Oumou Sow pour Guineematin.com

 

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