Coin du musulman : « la dote de l’amour, c’est la fidélité », selon l’imam de Companyah 

Thierno Abdoul Hamid BALDE, imam de Companyah
Thierno Abdoul Hamid BALDE, imam de Companyah
Thierno Abdoul Hamid BALDE, imam de Companyah

Dans son sermon de ce troisième vendredi du mois saint du Ramadân, Thierno Abdoul Hamid BALDE, imam de Companyah dans la commune urbaine de Labé a exhorté les femmes à s’éloigner des mèches, aimer et respecter leurs époux dans le but d’être récompensé par le Paradis, a constaté sur place le correspondant de Guineematin.com dans la préfecture.

Dans la première partie de son sermon, l’imam de Companyah a longuement expliqué que la dote de l’amour, c’est la fidélité de la femme à son époux : « toi femme au foyer, il faut aimer et respecter ton mari. Il faut avoir des bonnes relations avec lui jusqu’au jour de la mort. Ma sœur, il ne faut pas suivre la gourmandise qui trompe pour que tu trahisses ton époux, le haïr parce que son âge est avancé et il est devenu pauvre.»

Pour le chef religieux, la femme ne doit pas oublier le jour où son mari la choisi comme épouse parmi ses copines, lui a offert la chance d’avoir un époux, a élevé sa célébrité. L’époux qui a accepté d’être son jumeau et le second plateau de sa balance : « c’est toi ma sœur, tu n’as pas comme ton mari. Pour s’en convaincre, il faut demander aux veuves. Tu va minimiser les efforts de ton époux jusqu’au jour où tu vas porter la tenue du veuvage.»

Que ce n’est pas normal d’oublier ce qui s’est passé : « personne ne connait où il va terminer sa vie. Dans tous les cas, c’est ton mari qui constitue les braises de ta flamme allumée. C’est bien lui l’arbre de tes enfants. Le Prophète Mouhammed (PSL) recommande d’être reconnaissant à celui qui nous a fait du bien quelques soient les circonstances de la vie. Être reconnaissant est une preuve de dignité. Une femme digne peut avoir faim mais ne va jamais téter ses propres seins. Elle va refuser de vendre sa chaire même si on l’en oblige.»

Thierno Abdoul Hamid BALDE ajoute que la femme doit être une dame de fer en conservant sa dignité même quand son époux devient pauvre ou maladif : « ne te métamorphose pas comme un caméléon qui change de couleur le plus rapidement possible. C’est cet homme qui t’a choisi comme femme pour le meilleur et pour le pire. En tout cas, la dote de l’amour, c’est la fidélité. L’ingratitude est mauvaise. Faire attention à ce qui arrive peut sauver de la malédiction et du regret. Si tu lui a fait des enfants, il faut leur donner une éducation islamique. Si tu es stérile, tu ne peux pas faire des enfants, c’est le destin. C’est si tu obéis à ton mari que la fleur de ton arbre va produire. Sinon, tu peux avoir des beaux enfants mais appartenant à la secte des extravagants égarés. »

Par contre, si les enfants réussissent, la mère ne doit pas les armer contre leur père et être aigri : « tu ne dois pas être contre ton mari. Si tu donnes cette mauvaise éducation à tes enfants tu seras la dernière à en récolter les conséquences fâcheuses. Le vieux n’en a pas pour longtemps. Il va mourir tout de suite et te  laisser derrière avec des enfants chéris que tu croyais avoir réussi. Il ne faut pas avoir peur des reproches des femmes qui disent que tout ce que tu as c’est pour ton mari. Tu es sur le droit chemin. Il faut vous dire que le jeune d’aujourd’hui sera vieux demain s’il a longue vie. Rien n’est éternel. Méfie-toi des regrets et évites de dire que ‘’si je savais’’. »

Quelques soient les circonstances, l’oncle paternel ne va jamais se substituer au père. Même si on ne doit pas haïr et rejeté le jeune frère du papa. Car, quelque soit la durée d’un tronc d’arbre dans l’eau, il ne deviendra jamais hippopotame.

Bob : Première Partie Sermon :

Dans la seconde partie de ce sermon, le guide spirituel s’est montré plus ferme et plus catégorique. La femme qui trahit son mari va récolter : « si tu faits des parures pour séduire un autre homme que ton époux, ta peau sera enlever par le feu le jour du jugement dernier. Ce jour, tu seras obligée d’arracher cette peau et sa viande pour manger. Si tu insultes ton mari, c’est ta bouche qui sera attachée pour te suspendre sur le feu en vue de te bruler. S’il se trouve aussi que tu n’avais pas l’habitude de couvrir ta tête ou tu as l’habitude d’ajouter des mèches à tes cheveux, ce sont ces mèches ou cheveux exposés qui vont servir de corde pour te suspendre sur le feu. C’est le Prophète (PSL) qui le dit et non Abdoul Hamid BALDE.»

Sur cette question, l’imam de Companyah invite les femmes à faire beaucoup attention aux saboteurs et aux marabouts qui font croire que ces mauvaises habitudes liées aux mèches et au refus des femmes de couvrir la tête ne sont pas interdites : « En tout cas, le Prophète (PSL) a dit et il n’a de maître que Dieu. Celle qui ne se méfie pas de ces mauvais comportements n’a de logement que l’enfer. Le marabout qui veut t’aider n’a qu’à te donner une parcelle de terre ou une partie de son patrimoine. Il ne doit pas dire qu’il va te pardonner les prescriptions de l’islam au point de te précipiter dans l’enfer, parce que lui, il va brûler dans l’enfer. Il a choisi de faire plaisir au mortel au détriment de Dieu. Le plus bête de l’humanité est celui qui vexe le Seigneur et satisfait l’être humain.»

Sur un autre angle, le chef religieux fait savoir que la femme n’a pas le droit de faire téter l’enfant d’autrui sans l’autorisation de son mari au risque de se faire suspendre sur le feu par ces seins : « si tu utilises tout ce qui a été cité ici, tous ces organes que tu as utilisés pour désobéir à Dieu seront utilisés pour te maltraiter dans l’enfer. »

Il demande alors aux femmes d’avoir pitié des hommes : « ne nous prenez pas pour vos ennemis. Je vous fais savoir seulement en toute sincérité que toute femme qui fait souffrir son mari,  ses enfants qui vont en pâtir.» Des exemples de cette assertion font légion dans les familles : « les enfants des femmes qui crient sur leurs époux n’ont jamais droit à la parole sur les places publiques au Foutah Djallon. Ce sont les femmes idiotes et soumises qui auront des enfants respectés de la communauté.

En outre, Thierno Abdoul Hamid BALDE fait remarquer non sans regret que de nombreuses femmes affichent une bonne mine après la disparition de leurs époux :« or, toute femme qui affiche une bonne mine pendant la période de veuvage n’est pas soucieuse de la disparition de son mari. Après notre décès, on réhabilite et embellisse nos concessions. Les bandits que nous avions l’habitude de chasser sont désormais les bienvenues dans nos maisons où ils sont reçus comme des chefs. On déroute l’éducation de nos enfants, comme pour dire qu’un mort ne peut pas se venger. Ce sont les méfaits de la mort. »

Cette nouvelle situation des veuves qui ont hérité des fortunes suscite des jalousies chez les femmes qui vivent encore avec leurs maris : « elles souhaitent que leurs époux meurent pour pouvoir régler certains problèmes.»

Celles qui viennent pour présenter les condoléances d’usage ne cherchent pas à savoir si le défunt était un homme pieux. Elles sont plutôt préoccupées par ce qu’il a laissé à sa famille : « avait-il laissé un abri pour vous » interrogent-elles sans penser à l’origine de la fortune qui a servi à la construction de ce bâtiment. Pendant ce temps, le vieil homme est coincé dans sa tombe s’il s’agit d’un patrimoine mal acquis.

Comme enseignement à tirer, l’imam de Companyah explique que si l’homme cherche n’importe comment pour nourrir sa femme et ses enfants, il doit savoir que c’est bruler dans l’enfer. Toute chose qui ne préoccupe son épouse après son décès : « nous vous avons épousé pour avoir la paix du cœur chez vous. Après une journée de dure labeur en ville, vous devez avoir pitié de nous et nous soulager à la maison.

Le Prophète (PSL) a dit que si ce n’était à cause des femmes, Dieu aurait été adoré comme il le faut. : « cette parole du Prophète (PSL) ne vous inquiète pas nos chères épouses ! » Le Prophète a dit : « c’est parce que les femmes n’adorent pas Dieu que j’ai trouvé qu’elles sont les plus nombreuses dans l’enfer lorsqu’on ma montré l’enfer. »   Le messager de Dieu a ajouté : « toute femme qui meurt au moment où son mari est content d’elle entre dans le Paradis. Si elle meurt alors que son mari est fâché contre elle, elle n’entre pas dans le Paradis. Elle va droit dans l’enfer​, parce qu’il n’y a que deux logements dans l’au-delà.»

 Deuxième partie du sermon :​

Il semble que la femme doit avoir la fidélité du cheval qui est capable de rester jusqu’à sa mort à côté de la tombe de son maître. La femme doit se rappeler que se son époux qui l’a aidé à avoir un mari : « une femme sans mari, c’est comme un jardin ou champ sans clôture.»

Réalisé à Labé par Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com

Téléphone : (00224) 660 11 35 15 ou 622 269 551

 

 

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