Communales 2018 : la Cour constitutionnelle règle le déficit de magistrats

L’équation d’un magistrat par circonscription pour présider chacune des 342 Commissions administratives de centralisation des votes (CACV), paraissait insoluble à l’occasion du scrutin communal du 4 février prochain. La question a longtemps empoisonné les échanges entre la CENI et les acteurs politiques.

Finalement, la Commission électorale nationale indépendante s’en était remise à l’arbitrage de la Cour constitutionnelle, la seule institution républicaine habilitée à en délibérer.

Les mains des neuf sages de l’équipe présidée par Kéléfa Sall, n’ont pas tremblé outre mesure. Résultat, c’est la CENI, elle-même, qui en est soulagée.

En témoignent les explications de son Directeur des opérations, Etienne Soropogui, que nous avons interrogé sur la question.

« Finalement, on peut s’en réjouir. La Cour constitutionnelle vient de nous donner la liste définitive des magistrats. Ils seront 238 à couvrir l’ensemble des circonscriptions lors de ces élections communales. », a-t-il annoncé.
Et d’expliquer la solution palliative : « vu que nous n’avons pas assez de magistrats dans le pays, la solution choisie, c’est la mobilité des magistrats. C’est-à-dire, certains magistrats vont gérer deux CACV. », a précisé Etienne Soropogui.

Etienne Soropogui, qui assure au passage que la CENI mettra à contribution tous les moyens devant permettre la mobilité des magistrats appelés à présider deux circonscriptions électorales.

En outre, le Directeur des opérations de la CENI, a tenu à lever les doutes qui subsisteraient encore quant à la tenue du scrutin communal de ce dimanche 4 février.

Etienne Soropogui en veut pour preuve, la mise en place, à partir du 2 février, d’une Cellule technique d’appui et de suivi du processus électoral.

A l’en croire, c’est à ce prix que la transparence se gagnera. D’autant que cette structure sera meublée par tous les acteurs impliqués dans le processus. Le rôle de cette Cellule consistera à remonter, à temps, le jour du vote, toutes les anomalies afin d’y apporter les solutions idoines.

Autre pan de l’intervention du Directeur des opérations de la CENI, la distribution des cartes d’électeurs dont, dit-il, un million peinent encore à être retirées par leurs ayants-droit. D’où l’appel lancé aux partis politiques à encourager leurs militants à retirer le précieux sésame électoral avant le scrutin.

La cellule d’Appui à la Communication de la CENI

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