Culture : l’ONACIG organise la journée du Cinéma Africain

La Direction générale de l’Office Nationale du Cinéma, de la Vidéo et de la Photo de Guinée (ONACIG) a organisé hier  jeudi 12 octobre 2017, la « Journée du cinéma Africain » à la Blue zone de Kaloum. L’évènement a enregistré la présence des ministres des sports, de la culture et du patrimoine historique, du commerce et celui de la jeunesse. C’est le secrétaire général de la Fédération Panafricaine du Cinéma (FEPACI), le malien Cheick Oumar Cissoko qui était l’invité d’honneur, a constaté sur place Guineematin, à travers un de ses reporters.

Dans son discours, la directrice générale de l’ONACIG, Mariama Camara a évoqué les missions de sa structure. « L’Office National du Cinéma, de la Vidéo et de la photo de Guinée a pour mission d’impulser, de coordonner toutes les activités du secteur du cinéma et de l’audiovisuel, d’élaborer la règlementation y afférant, de tenir les registres des activités et le registre des professions, de promouvoir notre culture et de former, participer à la sauvegarde du patrimoine culturel, fixer l’image pour la mémoire collective et en fin créer des rencontres entre professionnels », a énumeré Mariama Camara.

De son coté, Cheick Oumar Cissoko, secrétaire général de la FEPACI a, dit au ministre  Sanoussy Bantama Sow  qu’il est à la tête du département le plus important du gouvernement guinéen. Pour lui « La culture est le fondement de notre humanité, le référentiel qui nous permet de donner un sens à nos existences individuelles et collectives et à notre rapport au monde. Sans elle, nous ne sommes rien. Et la culture c’est l’ensemble des activités que chaque communauté  humaine a développés depuis la nuit des temps pour  construire sa société et aller vers un lieu sain », a-t-il dit.

Par ailleurs, il a ajouté que c’est la première fois que la « Journée du cinéma Africain » se fait dans le pays où est le président en exercice de l’Union Africaine.

Selon Cheick Oumar Cissoko, la Guinée était, au début des indépendances, à l’avant garde de la production cinématographique ou  même de l’installation d’instituts cinématographiques. Aujourd’hui, le cinéma a perdu sa valeur, d’où l’interpellation des autorités à s’investir dans la promotion du cinéma guinéen. « Je vais vous rappeler qu’en 1967, la première pierre du premier laboratoire sur le continent  a été posé  ici  Conakry par le ministre de l’information Béhanzin ».

Avant de lire son discours, Sanoussy Bantama Sow ministre des sports, de la culture et du patrimoine historique a demandé à l’assistance d’observer une minute de silence à la mémoire des illustres pionniers du cinéma guinéen et africain qui ont ouvert aux populations la grande porte de l’écriture cinématographique.  Le numéro 1 du département de la culture, a exprimé la volonté de son gouvernement de développer le 7ème art et d’améliorer les conditions de travail des acteurs du cinéma.

Des projections de films et la remise des satisfécits aux pionniers de la cinématographie guinéenne ont meublé cette cérémonie qui a regroupé plusieurs cinéastes.

Siba Guilavogui pour Guineematin.com

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