Des hommes armés attaquent une famille à la Cimenterie : un chapeau portant l’insigne de la police retrouvé sur les lieux

Police nationale, Guinée, Conakry, La criminalité prend des proportions inquiétantes à Conakry. Tous les jours ou presque, on apprend une attaque contre des citoyens guinéens et des étrangers. Dans la nuit d’hier, vendredi 19 décembre 2015. C’est dans les environs de 19 heures que des bandits armés ont attaqué une famille à la cimenterie, blessant le chef de famille et sa femme, tout en emportant avec eux une forte somme d’argent et des objets de valeurs.

La victime, Elhadj Oury Baldé, était assit dans sa cour avec sa famille lorsque trois hommes munis de fusil ont fait interruption dans sa cour. Se faisant passer pour des personnes venues arrêter un jeune à son domicile, les malfrats ont pénétré avec un jeune qu’ils ont arrêté devant la cour, nous a expliqué la victime.

« J’étais assis dans la cour avec la famille quand j’ai vu ces individus pénétrer avec un de mes enfants qui venait de sortir pour aller chercher son chargeur. Ils m’ont exigé immédiatement d’envoyer de l’argent. Ils étaient trois dans la cour, tous armée. Je me suis levé et essayé de me défendre. Dans notre altercation, j’ai pu rentrer dans la maison et fermer la porte. Ma femme étant inquiète des tirs nourris se plia… Ils sont enfin entrés et ont pris ce qu’ils voulaient avant de partir. Je me suis blessé pendant la bagarre et reçu un coup de cross à la poitrine. Ma femme aussi s’est blessée au bras…», a notamment expliqué Elhadj Oury.

Le fils de la victime nous a expliqué que la police est arrivée après le départ des assaillants : « Les policiers sont venus accompagner de mon beau frère. Ils ont fait le constat, pris les douilles des balles, ainsi que le chapeau laissé par un des assaillants qui avaient un insigne de la police…», a témoigné le fils de la victime.

La question que bon nombre se pose est bien de savoir, quand est-ce que les autorités agiront pour faire arrêter cette descente aux enfers des populations.

Du retour de la Cimentérie, Abdoulaye Oumou Pour guineematin.com

 

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