Détournement à la BCRG : des peines de 2 ans et de 5 ans et le remboursement de 58 500 USD (Décision)

C’est dans la matinée de ce lundi, 31 juillet 2017, que le délibéré a été annoncé dans le procès contre le détournement de plusieurs milliers de dollars et d’euros à la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG). Trois accusés ont été condamnés à deux ans d’emprisonnement avec un an de sursis et le quatrième à cinq ans de prison dont deux ans de sursis, rapporte le journaliste de Guineematin.com qui était au tribunal de première instance de Kaloum.

Ainsi, les accusés qui ont reconnu les faits qui leur sont reprochés au cours des débats ont écopé des peines privatives de liberté et pécuniaires. Madame Keïta née Kadiatou Baldé, Oumar Bah et Ibrahima Sory Sylla ont écopé de deux ans d’emprisonnement dont un an assorti de sursis. Le quatrième, Younoussa Soumah a été condmané, lui, à 5 ans d’emprisonnement dont 2 ans avec de sursis.

Concernant les intérêts civils, le tribunal les a condamnés solidairement à 58 500 dollars américains, représentant le reliquat des montants détournés et non encore remboursés à ce jour à la Banque Centrale et à 50 millions de francs guinéens à titre de dommages et intérêts.

Interrogé à la sortie, maître Mohamed Sampil, avocat de la Banque Centrale qui est la partie civile dans cette affaire n’est pas satisfait, malgré la condamnation des mis en cause. L’avocat s’attendait un peu plus, notamment à la saisie des biens des accusés.

« Toutes nos demandes n’ont pas été agréées. Nous avions demandé par exemple la confiscation des biens de ces prévenus et les montants des dommages et intérêts que nous avions évalués à deux milliards de francs guinéens et en demandant leur condamnations solidaires. Le tribunal a accordé un montant des dommages et intérêts qui est très en deçà de nos attentes. Et, la confiscation de leurs biens n’a pas été ordonnée. Donc, en concertation avec ma cliente (Banque Centrale, Ndlr), je verrai s’il y a lieu ou pas d’interjeter appel contre la décision qui vient d’être prononcée », a confié l’avocat.

Du TPI de Kaloum, Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 621 09 08 18

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