Deux semaines après la disparition du journaliste d’Espace TV, Chérif Diallo, qui inquiète les citoyens guinéens, Guineematin.com a donné la parole aux simples citoyens. Pour beaucoup d’intervenants, les autorités guinéennes doivent agir dans le sens de retrouver la victime.
Amadou Oury Bah, boutiquier : Je ne suis pas content de la disparition du journaliste Cherif Diallo. Je suis très inquiet pour lui, mais je n’y peux rien. La marche organisée par les journalistes est une bonne chose. C’est leur droit le plus absolu. Si on pouvait faire autre choses pour pouvoir le retrouver, on allait bien le faire. C’est très dangereux qu’un journaliste disparaisse durant tout ce temps, sans aucune information.
Oumar Kaba, étudiant : J’ai appris cette nouvelle auprès de mes camarades à l’université. Pour la disparition du journaliste Cherif Diallo, tout le monde est inquiet. Personne ne connaît la cause de sa disparition. C’est tout à fait normal que la presse marche pour exprimer sa solidarité à leur confrère et demander aux autorités de les aider à le retrouver. Je souhaite que toute la population guinéenne aide à retrouver Chérif Diallo. Je demande aussi à l’autorité de renforcer la sécurité des citoyens, mais aussi des journalistes.
Baïlo Bah, boutiquier : La disparition de Chérif Diallo prouve à quel point la presse n’est pas en sécurité dans notre pays. La population est toujours victime de séquestration et même les journalistes. Ça nous inquiète vraiment. Il faut que les autorités guinéennes s’impliquent pour le retrouver. Nous sollicitons leur soutien dans cette affaire.
Makalé Soumah, marchande : On ignore vraiment ce qui lui est arrivé. Quoi qu’il aurait dit ou écrit sur qui que ce soit ne doit pas lui réserver ce sort. On se demande tous pourquoi il aurait mérité cette situation. Mais, j’estime qu’il est toujours vivant. Et, puisque je le crois profondément, je demande à ceux qui l’ont kidnappé de nous le retourner maintenant. Et, à l’autorité de nous aider à combattre ces genres de pratiques dans notre pays.
Propos recueilli par Fatoumata Keïta et Fatoumata Djouldé Diallo pour Guineematin.com
