Ebola dans la galère de Fria : comment «immobiliser» des contacts très pauvres ?

FRIGUIA, dans la ville de Fria, abandonnée par l'Etat et son partenaire RUSALDe la confirmation de l’apparition de la maladie Ebola à la Cité de l’alumine (Fria) à nos jours, 70 contacts ont été recensés par la Direction préfectorale de la  santé.

Parmi ces personnes, 42 seraient du même quartier que la première défunte à Aviation. Comme on le sait, Madame Sayon, porteuse du premier cas confirmé, à Fria, a perdu deux de ses enfants (le premier à Coyah et le deuxième à Débélé, Kindia) avant de venir elle mourir à Fria où elle a apporté cette grave maladie.

Aujord’hui, l’un des soucis majeurs des autorités sanitaires locaux reste la gestion des personnes contacts dont la mobilité continue parmi les citoyens. Les autorités préfectorales de Fria ont décidé  d’ériger un barrage sanitaire à la rentrée de la ville. Ce barrage sanitaire sera géré par un agent de la santé, appuyé par la police et la gendarmerie, afin de prendre la température des personnes à l’entré et la sortie.

Mais, selon les informations confiées au correspondant local de Guineematin.com, Fria n’a pour le moment pas les moyens de ses ambitions. Par exemple, il n’y a actuellement que deux thermos flash au compte de la direction préfectorale de la santé.

Par ailleurs, il semble très compliqué de prétendre veiller à la non mobilité de pauvres personnes sans leur proposer le moindre soutien alimentaire.

Alhassane Sidibé pour Guineematin.com

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