Ebola : L’Éthiopie annonce 500 000 USD et deux cent agents de santé pour combattre l’épidémie dans la sous région

Ebola en Guinée, contrôle, défaillance, aéroport, frontière, La communauté africaine et internationale continue sa mobilisation pour endiguer la propagation de la maladie à virus Ebola en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. Les déclarations de bonnes intentions, les appuis financiers matériels et humains se multiplient pour tenter d’éradiquer cette grave maladie qui a déjà causé près de cinq mille morts en Afrique e l’Ouest, principalement dans notre pays (d’où la maladie est partie), au Libéria et en Sierra Leone qui subissent sérieusement la mauvaise gestion des premiers cas d’Ebola par les autorités guinéennes.

Après le Cuba dont les équipes de médecins sont déjà dans les trois pays éprouvés par Ebola, le gouvernement éthiopien a annoncé, avant-hier, vendredi 24 octobre, le déblocage de 500 mille dollars. Egalement, Addis-Abeba promet de déployer 200 agents de santé pour combattre Ebola dans les trois pays…

Notre pays s’éloigne-t-il désormais de l’aura et de la fierté de la Guinée de Sékou Touré et de Lansana Conté ?

 Malgré tous les reproches qu’on garde encore contre ces deux dictateurs qui ont régné sur notre pays jusqu’à leur mort, Sékou Touré (de 1958 à 1984) et Lansana Conté (de 1984 à 2008) avaient quand même laissé une Guinée qui faisait moins la risée du monde et des Guinéens qu’aujourd’hui où on fuit comme la peste, sinon, pire.

Sous la révolution de Sékou Touré (qui avait broyé, il est vrai, la plus part de nos intellectuels et cadres), les Guinéens secouraient les pays en difficulté et le président guinéen de l’époque comptait dans la diplomatie internationale.

Sous la gouvernance Lansana Conté (qui revendiquait être paysan), la Guinée avait été le seul où une rébellion avait été combattue et gagnée sans aucune implication extérieure. Aux propositions de soutien de l’ECOMOGUE, le général Conté avait-on se rappelle- opposé un niet catégorique et la rébellion a rapidement trouvé son tombeau en Guinée… Mais, ça, c’est désormais de l’histoire !

Aujourd’hui, la Guinée est comme orpheline de ces grands dirigeants d’hier, malgré les crimes notamment de sang à retenir contre ces derniers et les graves retards accusé par notre paye à cause du manque de clairvoyance de ceux qui ont eu la charge de tenir les leviers de commande.

Bref, c’est à cause de cet incroyable recul dans la gouvernance et sur l’image de notre cher pays qu’un Guinéen peut regretter les deux premiers présidents…

Nouhou Baldé

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