Éducation : 161 chefs de groupes techniques venus de différentes préfectures en formation à Boké

Sur financement du programme sectoriel de l’éducation (PSE), la direction nationale de l’enseignement secondaire réalise des ateliers de formation de 1074 professeurs des établissements secondaires dans les différentes régions administratives du pays. Il s’agit notamment des professeurs qu’on appelle chefs de groupes techniques répartis en fonction des disciplines enseignées.

Pour la région administrative de Boké, la formation concerne au total 151 chefs de groupes techniques (bien 151 au lieu de 161 comme écrit précédemment), venus des préfectures de Boffa, Boké, Fria, Gaoual et Koundara. Elle a débutée ce lundi 02 janvier 2017, en présence des responsables locaux de l’éducation et superviseur national venu de Conakry, au complexe scolaire privé Al-Rahma (dans la commune urbaine de Boké), a constaté le correspondant local Guineematin.com sur place.

« Ces ateliers de formation s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration des méthodes de travail des professeurs dans les classes, la façon de préparer les leçons, la manière de les dispenser. Les groupes techniques jouent un rôle important pour la réussite de l’enseignement, c’est pourquoi le PSE a financé cette activité sur l’initiative du département de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation. Ceux qui ont suivi la formation ici doivent aller démultiplier au niveau de leurs groupes respectifs dans les écoles et les proviseurs et principaux devront assurer le suivi du fonctionnement effectif des groupes », a dit le superviseur national venu de Conakry, monsieur Ibrahima 2 Barry. « Un premier groupe avait déjà suivi la formation et ce deuxième atelier s’étendra sur quatre (4) jours, à compter de ce lundi 02 au jeudi 05 janvier 2017 », a précisé Ibrahima 2 Barry.

Par ailleurs, selon le constat personnel de notre correspondant local, sur les 161 participants annoncés, il y a beaucoup d’absents en ce premier jour de l’atelier. Le manque d’informations au niveau local en serait la cause. C’est à dire au niveau des directions préfectorales de l’éducation des cinq (5) préfectures de la région, chaque DPE devrait fournir une liste des professeurs n’ayant pas bénéficié de cette formation lors du premier atelier. Mais à des endroits, notamment Koundara, c’est malheureusement ce qui s’est passé, soit par déficit d’information, soit par volonté de ceux qui choisissent. Même s’il ne s’est exprimé sur ce sujet,  visiblement, on se rend compte que le superviseur national est très embarrassé par cette situation, parce qu’il est très mal entendu que des gens suivent deux fois la même formation tandis que d’autres n’en ont jamais bénéficié.

En outre, dans les causeries entre participants, on capte des murmures : « quelques soient les formations que nous (professeurs) recevrons, si les conditions de vie de l’enseignant ne sont pas améliorées, ça n’aura jamais d’impacts positifs sur le système éducatif », disent-ils.

De Boké, Mamadou Diouldé Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 622 671 242 / 666 952 215

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