« Grève anticipée » à Lélouma : les cours perturbés dans la presque totalité des écoles

Ansoumana Diallo, SG du SLEG à Lélouma

Le collectif des enseignants de Lélouma qui proteste contre la mutation de leur secrétaire général du Syndicat des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) affilié à Aboubacar Soumah semble avoir réussi à perturber le bon déroulement des cours dans la presque totalité des écoles publiques de la préfecture, rapporte un correspondant de Guineematin.com en Moyenne Guinée.

Le mouvement de grève générale déclenché depuis hier, vendredi, 09 février 2018, par le collectif des enseignants de Lélouma pour protester contre « la mutation arbitraire » du secrétaire général du bureau local du SLECG, Ansoumane Diallo affilié à Aboubacar Soumah semble être largement suivi dans toutes les collectivités de la préfecture où presque tous les établissements du secondaire sont actuellement fermés.

A Lâfou où les cours se déroulent normalement, le sous-préfet de la localité, Mamoudou Kourouma déclare avoir sensibilisé les enseignants pour ne pas qu’ils suivent le mouvement « au risque d’avoir des problèmes.»

A Thianguel-Bori aussi où certains parents d’élèves n’ont pas fait attention à la fermeture du collège depuis hier, vendredi, 09 février 2018, les cours n’ont pas été perturbés à l’élémentaire, confirme une source proche de l’opposition.

Les sous-préfectures de Diountou, Korbé et Parawol ne font pas cours dans la plupart des districts.

A Sagalé, le principal du collège, Mamadou Yaya Diallo que son personnel enseignant n’a pas été informé de ce mouvement qui n’est pas du tout suivi dans sa sous-préfecture.

Le maire sortant de Linsan Saran, Elhadj Ibrahima Laho Bah indique avoir aperçu de passage des élèves dans des écoles de sa collectivité mais précise n’avoir pas fait attention pour savoir si les enseignants y étaient.

A Hérico et à Balaya, nos différentes sources issues du monde scolaire, des autorités locales et des acteurs de la société civile ont donné des informations contradictoires sur la vraie situation du terrain.

Par ailleurs, il convient de signaler que le contact reste maintenu entre le collectif des enseignants de Lélouma et les autorités préfectorales dans l’espoir de trouver une issue heureuse à cette crise avec la médiation des acteurs de la société civile de la préfecture.

De Labé, Idrissa Sampiring Diallo pour Guineematin.com

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