Du 20 au 23 septembre 2015, quarante cinq (45) journalistes venus de divers médias guinéens ont pris part à un atelier de formation portant sur les techniques d’investigation, le cadre juridique et institutionnel de la lutte contre la corruption, les défis et perspectives du secteur de l’eau et de la santé. Il s’est tenu dans la sous-préfecture de Friguiagbé, située dans la préfecture de Kindia.Organisé par l’association des médias dans la promotion de l’intégrité (AMIG), cet atelier a été ouvert le dimanche 23 septembre 2015 par monsieur Déma Traoré, le chef de cabinet de madame le gouverneur de Kindia. Dans son discours d’ouverture, le chef de cabinet à remercié l’AMIG, initiatrice de l’atelier et le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), qui a financé cette activité.
Tout en souhaitant un bon séjour aux journalistes dans la ville des agrumes, le chef de cabinet de madame le gouverneur de Kindia souhaitera que « les termes qui seront développés répondent aux attentes des organisateurs ».
A son tour, le président l’association des médias dans la promotion de l’intégrité (AMIG), Samory Keita, indiquera que « cet atelier est organisé en prélude au concours doté du Prix du Grand reporter 2015 dans les secteurs de l’eau et de la santé dont le lancement est prévu au mois d’octobre prochain. A l’issue de ce concours qui sera ouvert à tout journaliste désireux d’y prendre part, des prix seront donnés aux deux meilleures productions journalistiques de chaque catégorie de média »
Toute en se félicitent de ce deuxième atelier le président de l’AMIG annonce que « l’aventure ne fait que commencer, car notre ambition est de toucher tous les secteurs prioritaires de développement afin d’assurer à la Guinée un développement harmonieux et durable».
Représentant le PNUD à cette formation, monsieur Latif Aidara, dira que « son institution considère la corruption comme une carence de la gouvernance et le résultat des disfonctionnements des institutions dû au non respect des normes à l’intérieur et à l’extérieur des institutions ». « Elle fausse les jeux de marché, favorise la prospérité du crime organisé et continu dans une large mesure à l’aggravation de la pauvreté dans beaucoup de pays », ajoutera-t-il.
Au terme de ces quatre jours de formation, les participants ont fait plusieurs recommandations à l’AMIG et à ses partenaires. La diversification des secteurs ; le respect du calendrier des activités ; la délocalisation de l’atelier dans d’autres villes du pays ; la facilitation de l’accès aux sources d’informations par les autorités, en sont les principales.
De retour de Kindia Abdoulaye Oumou Sow pour Guineematin.com
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