Kindia : des acteurs du développement rural se penchent sur les bonnes pratiques agricoles

Les  acteurs du développement  rural de la Guinée Maritime ont organisé deux journées de concertation  au centre agronomique de Foulayah, dans la cité des agrumes. La démarche vise à prendre des dispositions pour se prémunir d’éventuelles inondations, à l’image de celles enregistrées l’année dernière, a constaté le correspondant de Guineematin.com à Kindia.

Ces acteurs étaient venus des 5 préfectures de la région administrative de Kindia dans le but d’échanger sur le changement climatique et sur les activités agricoles dans la région. Il a été question de trouver des solutions adéquates après les inondations de 4 466 hectares de champs agricoles en Basse Guinée en 2016.

Selon le Directeur régional de l’agriculture de Kindia, Dr. Almamy Sény Soumah, cette région « a été victime d’inondation des périmètres rizicoles et des attaques de chenilles dont 3 600 hectares avec 1 050 ménages affectés à Forécariah et 866 hectares avec 3 600 ménages affectés à Kindia. C’est pourquoi, nous sommes ici aujourd’hui pour tirer les leçons sur ce phénomène mais aussi prendre des dispositions adéquates contre les éventuels cas dans notre région », a expliqué Dr. Almamy Sény Soumah.

Durant ces 2 jours d’échange, ces principaux acteurs du développement ont examiné plusieurs  autres thématiques afin de relever les défis qui les attendent pour cette année, 2017. Selon Dr. Mohamed Lamine Touré, directeur national de l’agriculture, le changement climatique est de nos jours une préoccupation du monde entier : « le changement climatique est à nos jours une préoccupation à  dimension mondiale qui interpelle tous. Producteurs agricoles et décideurs, à adopter des comportements responsables, respectueux de notre milieu naturel en évitant des mauvaises pratiques agricoles ; car, nous sommes les acteurs de la destruction de nos ressources forestières », a dit Dr Mohamed Lamine Touré.

L’agriculture reste l’un des secteurs les plus sensibles à ce phénomène de changement climatique qui menace les ressources naturelles. Il occasion souvent la destruction des superficies considérables des cultures vivrières, fruitières et maraîchères. Toute chose qui entraîne souvent la rareté de ces produits, doublée de l’augmentation des prix sur le marché  et compromettant ainsi que la sécurité alimentaire des populations, a fait observer le directeur national de l’Agriculture.

Cette rencontre a pris fin hier, vendredi  27 janvier 2017, par la présentation des activités réalisées par les acteurs du développement rural en 2016 et les grandes orientations pour cette année.

De Kindia, Sékou Komoyah Kaba pour Guineematin.com

Tél. : 620 74 80 10

 

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