« La reprise de Friguia est une nécessité sociale », dixit le ministre des mines

Le vendredi 16 juin 2017, les députés ont finalement approuvé l’accord relatif au renouvellement du régime fiscal et douanier de Friguia, a constaté Guineematin.com, à travers son équipe de reporters.

Le ministre des mines et de la géologie, Abdoulaye Magassouba et son homologue du budget, après les députés, ont pris la parole pour apporter des réponses aux différentes sollicitations et inquiétudes de la représentation nationale quant à la relance des activités de l’usine Friguia.

Pour le ministre Abdoulaye Magassouba , « la reprise de l’usine de Friguia, est une nécessité économique mais aussi et surtout une nécessite sociale pour quelques 100 mille Guinéens. Le renouvellement des avantages fiscaux est aussi une nécessité compte tenu de la situation du marché de l’alumine. Il y a plus d’usines d’alumine qui ferment que d’entreprises qui s’ouvrent à travers le monde », a expliqué le patron des mines.

Par rapport à ce qui semble être la néglige de l’Etat guinéen pour la transformation sur place de nos ressources, le ministre répond « nous travaillons avec les compagnies pour qu’on ait d’autres usines de transformation comme Friguia chez nous ».

L’usine de Friguia, explique t-il « a déjà crée 800 emplois dont 95% d’emplois guinéens. L’adoption de ce document va permettre de consolider cette dynamique », rassure le ministre.

Plus loin, il indique que cet accord va permettre également à l’état d’avoir de l’argent, puisqu’il n’y a pas de congé fiscal qui lui est accordé contrairement à certaines affirmations. Et au niveau des collectivités, poursuit-il, « la contribution va augmenter pour le financement des projets communautaires de 500 millions à 950 millions par an avant la reprise des activités et ce montant passera à 2, 3 milliards de nos francs à la relance ».

Même son de cloche pour le ministre du budget, Mohamed Lamine Doumbouya. « Je suis sans doute l’un des fervents défenseurs des recettes publiques. Mais comme certains l’ont dit, il n’y a pas que des raisons fiscales en pareille situation qui doivent prévaloir. Vous remarquerez que Friguia est soumis à l’impôt sur la société, vous avez les taxes communautaires qui sont passées de 500 à 950 millions de Francs avant la reprise et 2,3 milliards à la reprise », a-t-il rappelé avant de conclure qu’en plus de ces taxes, il y a la création d’emplois qui va accompagner cette relance.

Abdallah Baldé pour Guineematin.com

Tél : 628 08 98 45

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