La reprise des activités de contrôle des vignettes par la police routière, après une interruption de plus de deux semaines, fait déjà grincer des dents à Labé, rapporte un correspondant de Guineematin.com dans la région.
Suite au tollé général provoqué par l’accident de la circulation survenu le samedi, 19 août 2017, au carrefour de l’hôpital régional et ayant entraîné la mort de la petite Hassanatou Sow, qui devait se marier le lendemain, le gouverneur de la Région Administrative de Labé, Sadou Keïta avait invité la police routière, mise en cause par l’opinion publique, à suspendre ses opérations de contrôle des vignettes dans les principaux artères de la ville.
C’est bien cette initiative du conseil régional de sécurité élargie aux autorités préfectorales et communales qui a contribué à calmer les esprits qui se surchauffaient dans les quartiers contre la police routière accusée d’avoir provoqué cet accident mortel au niveau d’un de ses points de contrôle.
Après cette période de trêve, les agents chargés de réglementer la circulation routière dans les rues de Labé ont repris leurs activités sur le terrain depuis le mercredi, 13 septembre 2017 avec des nouvelles consignes.
Le contrôle que mène la police routière porte désormais sur trois éléments : le port obligatoire de casques, la détention de la vignette et la lutte contre la surcharge.
Mais, ce retour des points de contrôle de la police dans les rues de Labé provoque déjà des grincements de dents chez certains usagers qui se font régulièrement prendre sur le terrain fautes de vignettes et de casques. Un manque de civisme qui constitue la source des nombreux cas d’altercations enregistrées entre policiers et motards.
C’est justement pour limiter les dégâts que les autorités locales ont invité la police routière à éviter autant que faire se peut les attroupements sur la voie publique, en envoyant les engins à la base, au fur et à mesure qu’elle immobilise.
De Labé, Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com
