« Le Port autonome ne doit plus aucun centime de dette », annonce le ministère des Transports

assemblee-nationaleDans le cadre de l’étude et l’examen du projet de budget 2017, les cadres du département des Transports défendent le volet recettes de leur département devant les députés, ce mardi 15 novembre 2016. Selon monsieur Mamadou Dia, chef de Cabinet du ministère des Transports, « Port de Conakry ne doit plus rien au service de la dette », a appris un reporter de Guineematin.com à l’Assemblée nationale. 

Après l’échec de la première journée des travaux en commission où ils n’ont pas pu présenter un document sur les recettes du département, les cadres du ministère des Transports s’efforcent à éclairer la lanterne des députés sur les encaissements de fonds par ce département qui contrôle des secteurs aussi importants que le port de Conakry, l’aéroport et l’administration du trafic routier.

S’agissant du chapitre Port autonome de Conakry (considéré comme l’un des principaux pourvoyeurs de recettes de l’Etat), Mamadou Dia soutient qu’il « a épuisé totalement sa créance. L’amortissement de la dette est épuisé depuis le 1er septembre 2016. Le Port autonome de Conakry, PAC, ne doit plus aucun centime au service de la dette », insiste t-il devant le président de la commission Economie, finances, plan et coopération, Michel Kamano, entouré des membres des autres commissions de l’Assemblée nationale.

Pour ce qui concerne le centre d’administration automobile de Conakry, CADAC, le montant projeté pour 2017, est plus de 83 milliards. Ceci, selon le Chef de cabinet, c’est dans l’idée de renouveler l’immatriculation du parc national d’automobile guinéen, qui fait parti des principaux projets du département pour l’année prochaine.

Les recettes envisagées au niveau du renouvellement des permis, sont estimées à environ  797 millions. Un montant correspondant à la vente de 20 mille permis de conduire. Mais les cadres des transports ne semblent pas tous s’accorder sur le montant encore moins sur la méthode de recouvrement. Certains parmi eux soutiennent, qu’on ne doit pas vendre ce document comme des cacahuètes.

Les débats sont houleux à présent sur les recettes attendues au niveau de l’aéroport de Conakry où l’Etat est représenté par l’Agence nationale de navigation aérienne, ANA et la SOGEAC.

Dans l’ensemble, les députés exigent la présence des cadres du trésor pour harmoniser les chiffres non seulement sur les prévisions que sur l’exécution du budget en cours. Bref, les parlementaires demandent d’avoir les bons reçus pour s’assurer que l’argent déclaré a été versé au bon guichet.

De l’Assemblée nationale, Abdallah Baldé pour Guineematin.com

Tél : +224 628 08 98 45

 

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