Les ouvriers et manœuvres de la cité internationale « Plaza Diamant » situé au quartier Kipé dans la commune de Ratoma sont mécontents de leur traitement par les chinois, gestionnaires de cette nouvelle infrastructure immobilière. Pour manifester leur raz-le bol, ces hommes de métier ont pris d’assaut, hier (vendredi 1er mai 2015) aux environs de 19 heures et demi, la rentrée principale de l’édifice Plazza, récemment inauguré en toute pompe par le président Alpha condé, a constaté un reporter de Guineematin.com qui était sur les lieux.
Ces ouvriers en colère exigent une augmentation de leur rémunération journalière à hauteur de 35.000 francs guinéens. Une demande que refuse l’employeur chinois aux dires de monsieur Amadou Kouyaté, le chef d’équipe des ouvriers de la cité internationale Plaza Diamant. « La manière dont on travail ici n’est pas bon. On travail par jour moyennant 25 000 francs guinéens. Nous avons fait une demande d’augmentation de notre salaire, au moins à 35.000 francs, mais les chinois refusent. Pourtant, ces nous qui faisons les dures travaux. Aujourd’hui, les autres ouvriers qui travaillent dans les quartiers sont payés à 35.000 francs guinéens, voir plus. Malheureusement, nos patrons chinois ne veulent pas du tout accepter. Et, nous ne pouvons pas continuer à travailler dans ces conditions.», a dit Amadou Kouroumah à Guineematin.com
Des échanges de coup de poing auraient été enregistrés dans ce mouvement de revendication salariale entre manœuvres, ouvriers d’un coté et des groupes de chinois de l’autres coté. Mamady Condé, un des ouvriers manifestants de Plaza Diamant a eu des égratignures sur son bras gauche. « Je travaille ici à Plazza. Aujourd’hui, nous avons demandé de nous payer notre salaire du mois d’avril, ils ont refusé. C’est dans ça qu’un d’entre eux est venu me demander de lui donner la clef du magasin. Je lui ai dit d’aller voir dans le magasin. Il a refusé. Il s’est jeté sur moi à cause la clef et du centimètre. On a échangé des coups, les militaires sont venus nous disperser. Jai même eu quelques égratignures sur mon bras. », à témoigné Mamady Condé.
Alerté par des bruits et des cris des manifestants, l’un des responsables de l’équipe chinoise est descendu de l’étage pour tenter d’assurer la médiation, mais en vain. Alors qu’il était déjà 20 heures et quart, le président directeur général adjoint du groupe Plaza Diamant est tombé sur la scène. Kassis Dioubaté a prié les ouvriers à se ressaisir. « Je veillerai à ce que vos revendications soient satisfaites », promet-il. Avant de quitter monsieur Kassis a donné à chaque manifestant 25.000 francs guinéens en guise de transport pour leur permettre de rentrer à domicile en paix…
Kolouba Koivogui
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