Location à Conakry : Jeannette Millimono réclame au propriétaire d’une maison plus de 60 millions

ville-de-conakryCette affaire a commencé  en 2015 dans le secteur Yattayah, au quartier Foulah Madina, dans la commune de Ratoma. Quand le concessionnaire, Saïba Mady Traoré, a décidé de fermer l’appartement occupé par Madame Jeannette Millimono pour défaut de payement de la location (250 000 GNF par mois). Puis, monsieur Touré a sollicité une expertise d’huissiers pour ouvrir et inventorier les objets de l’occupante. Ce qui lui créé aujourd’hui des ennuis judiciaires, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

C’est dans ce quartier que Saïba Mady Traoré a donné en location un de ses appartements à madame Jeannette Millimono pour une mensualité de 250 000 francs guinéens. Au début tout allait bien. Mais, au fur et à mesure que le temps passait, le propriétaire constate que la dame ne s’acquittait plus des frais de location normalement. C’est ainsi qu’il a décidé de fermer les locaux tout en saisissant les autorités compétentes, en l’occurrence le TPI de Dixinn.

 Après avoir été saisi, le 7 octobre 2015, le TPI de Dixinn est allé sur les lieux pour des fins de constat. L’équipe d’huissiers mandatée à cet effet a constaté que les locaux étaient  fermés à l’aide d’un cadenas renforcé par une barre métallique. Vu l’état des lieux, le tribunal a ordonné de faire une ouverture forcée des locaux en faisant l’inventaire de tous les objets qui s’y trouvaient. Et, cette formalité a été aussitôt accomplie  par les huissiers.

Après cette opération du tribunal, madame Jeannette a, à son tour, pris ses propres huissiers pour aller faire l’inventaire de ses objets. Après les constats, elle dit que plusieurs de ses  objets ont été volés et d’autres complètement  détruits. C’est pourquoi, devant le tribunal de Dixinn, elle a demandé hier, vendredi 16 décembre 2016, une somme de 15 135 000 francs guinéens à titre principal et 50 millions de dommages et intérêts.

Se prononçant sur ce dossier, le procureur Mohamed Samoura a fait observer que rien n’indique que les objets inventoriés par les huissiers ont été enlevés. « Ces objets se trouvent sur les lieux. Au regard des pièces versées au dossier et à l’issue des débats, j’estime que les faits de vol et de dégradation reprochés à Saïba Mady Traoré ne sont pas fondés. Par conséquent, je vous demande de le renvoyer à des fins  de la poursuite » a requis le procureur.

Dans ses argumentations, la défense  s’inscrit dans la même logique que le procureur. Mais, le dossier a été renvoyé au jeudi 29 décembre 2016 pour la délibération.

Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 654 416 922/664 413 227

 

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