Les produits offerts par l’UNICEF dans le souci de lutter contre la fièvre hémorragique à virus Ebola inondent aujourd’hui le marché de Madina. Des Chlores, gants et autres objets avec des marques UNICEF sont vendus dans ce marché sous l’œil impuissant de cette population dont la plupart des familles vivent dans la misère.
Depuis l’apparition de la maladie Ebola, beaucoup de partenaires et institutions on affuté les armes pour venir en aide, en offrant gratuitement les kits pour se protéger contre cette maladie. Ces produits qui devraient être misent à la disposition de la population guinéenne gratuitement, fait aujourd’hui un objet de source de revenu pour certain agent impliqué dans la riposte contre Ebola.
Selon une vendeuse contactée sur place dans le marché de Madina par Guineematin.com, avec ce petit commerce, elle arrive à faire quelques dépenses dans la famille : « c’est depuis quelques temps que je me suis lancé dans cette vente, nous achetons les cartons de chlore à 250000fg et nous revendons le flacon à 5000fg. Nous n’avons pas beaucoup de revenu mais on se remet à Dieu. On en trouve dans le marché Madina Niger, c’est vrai qu’eux se cachent en vendant mais nous, on ne peut pas »
Pour mieux approfondir notre enquête, Guineematin.com a rencontré Mamadou Barry qui est un vendeur grossiste dans le marché Madina Niger. Selon lui, les agents de Santé qui lui ravitaille ces produis pharmaceutique sont tout le temps sur le terrain. « C’est ici que nous recevons les produits pharmaceutiques y compris ces kits par commande, dés fois même si on ne lance pas les commandes mais, à chaque occasion on les reçoit ici. Nous avons des clients permanant qui vient jusqu’ici pour nous revendre. Je ne connais pas leur nom mais ce que je sais, ce sont des agents de la santé. Ils sont tous les jours sur le terrain ».
Plus loin, il ajoute que « Nous avons des cartons de Chlores qui contient 60 flacon, d’autre 50 flacon. Nous revendons un flacon à 4500fg à 3500fg pour un revenu 125fg par flacon ».
Beaucoup d’observateurs se sentent indignés par cette attitude, au moment où notre population est meurtri par cette maladie, d’autre en fait une source de revenu, les autorités guinéennes devraient prendre les dispositifs pour arrêter ce phénomène.
Assy Diallo pour guineematin.com