Mamou : l’AEEMG célèbre la fête des femmes en différé

La cellule féminine de l’association des élèves et étudiants musulmans de Guinée (AEEMG) de Mamou a célébré en différé la fête des femmes hier jeudi, 22 mars 2018. Elle a organisé une conférence-débat portant sur l’autonomisation des femmes, rapporte un correspondant de Guineematin.com à Mamou.

Cette conférence-débat a réuni de nombreux participants en majorité des filles et femmes à la maison des jeunes de Mamou. « Nous sommes là pour la célébration de la fête internationale des femmes, vous savez, nous sommes au mois de mars, mois des femmes. Donc c’est l’occasion pour nous de montrer que la femme a une place noble dans les sociétés. Nous avons prévu dans cette cérémonie une conférence, des déclamations de poèmes, concours entre les écoles de la ville et d’autres activités culturelles », a annoncé Zeinabou Barry, présidente de la cellule féminine régionale de l’AEEMG de Mamou à l’ouverture des travaux.

« Autonomisation des femmes : entre principes islamiques, utilité publique et modernité », c’est le thème de la conférence-débat, animée à cette occasion par madame Kadiatou Camara, chargée de la formation continue à l’inspection régionale de l’éducation de Mamou. La conférencière a rappelé d’abord que l’islam autorise les femmes à prendre part aux activités économiques, politiques et sociales de leur société.

C’est pourquoi, elle a invité les femmes à bien se former et à entreprendre pour réussir à être autonomes : « Pour arriver à l’autonomisation, il faut respecter ces cinq (5) clés : avoir une vision, avoir la motivation, avoir la résilience, avoir la possibilité de se connecter au monde externe et enfin développer la créativité », a-t-elle dit.

Egalement présente à cette rencontre, Hadja Saoutou Mara, la présidente des femmes oulémas de Mamou, a rendu un vibrant hommage à la femme guinéenne en général et celle de Mamou en particulier. Elle a exhorté aussi les mères de familles de s’investir pour l’éducation et la formation de leurs filles pour un lendemain meilleur. « Les femmes constituent le baromètre de la société, la femme est certes le pilier de la société et la base du foyer. Elle est la garante de la génération à venir, elle est celle qui tient la clé de la réussite. Si la femme se dégrade, dans sa perte elle entraîne aussi la société. Je demande aux mères de s’investir à l’éducation et à la formation des filles, mères de demain. Une fille formée est une nation sauvée », conclut-elle.

De Mamou, Boubacar Ramadan Barry pour Guineematin.com

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