Manifestation à Sangaredi (Boké) : les jeunes réclament l’électricité

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A peine quelques semaines après les manifestations dans la commune urbaine de Boké et les communes rurales de Kamsar et Kolaboui pour exiger la fourniture du courant électrique, c’est le tour de la commune rurale de Sangaredi (toujours dans la préfecture de Boké) d’envahir la rue pour demander la même denrée ! Cette manifestations a commencé dans la soirée de ce jeudi 09 novembre 2017, aux environs de 20H 30, a appris le correspondant de Guineematin.com à Boké.

Selon un citoyen de la cité minière de Sangaredi qui a joint Guineematin.com au téléphone, depuis plusieurs jours, aucun quartier de la banlieue n’a bénéficié d’une seule minute d’électricité dans leurs foyers. Et, aujourd’hui, jeudi, même la cité est plongée dans une obscurité totale. C’est pourquoi, dit-il, les jeunes sont sortis massivement dans la rue pour exiger le retour rapide de l’électricité, qui ne posait pourtant pas de problèmes à Sangaredi avant. « Les jeunes viennent de passer devant moi en grand nombre. Ils sont entrain de brûler des pneus sur le goudron, lancer des cailloux et crier. Ils descendent vers la barrière en proliférant des grosses injures à l’égard des responsables de la CBG et de l’EDG. C’est chaud ici ! », a confié notre interlocuteur.

En plus de ce dernier intervenant, c’est un jeune qui dit être au bain du mouvement qui a joint Guineematin.com à son tour : « nous sommes dans la rue pour exiger le retour du courant. Nous avons barré la route menant vers la zone technique de la CBG et nous ne quitterons pas ici, personne ne passera par là tant que le courant ne revient pas », a-t-il prévenu.

A en croire une source proche de la direction générale de la CBG, le surintendant aurait prévenu depuis le vendredi dernier, que le groupe qui alimente la cité en courant électrique devait avoir un problème technique dans ces jours-ci.

A rappeler que les premières communes à se soulever ont bénéficié des résultats bien que palliatifs, mais mieux que le néant.

Nous y reviendrons !

De Boké, Mamadou Diouldé Diallo pour Guineematin.com

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