Mariama Kompo, directrice du CAPF-Boké : « la Direction a du mal à entretenir ses monitrices…»

La Direction du Centre d’Appui à l’autopromotion et à la formation des femmes (CAPF) de la préfecture de Boké a du mal à maîtriser ses monitrices mobilisées pour assurer la formation professionnelle de soixante-onze (71) apprenants dont 25 filles vulnérables fréquentant le centre en dent de scie, selon la directrice, Mme Mariama Kompo.

Créé en 1991, le CAPF de Boké recrute des filles vulnérables, déscolarisées, des orphelins de pères ou de mères. Il évolue dans divers secteurs notamment, la couture, la teinture, la coiffure, la restauration et la saponification.

Au micro de notre reporter, la nouvelle directrice a rassuré : « nous comptons nouer des partenariats avec les autres couturiers de la ville pour dynamiser nos programmes d’enseignement à l’avantage de nos apprentis. Sur le terrain, la plupart des tailleurs contactés demandent des primes de motivation les encourageant à transférer leurs savoirs-faire. Mais, le problème est que nous n’avons pas un budget de fonctionnement pour les satisfaire…», a expliqué madame Mariama Kompo.

Au-delà de sa volonté de contribuer efficacement au renforcement des capacités de ses apprentis, la Direction du CAPF de Boké, se dit être confrontée à d’énormes difficultés à savoir, le manque d’un budget de fonctionnement pour entretenir les monitrices, le non-paiement des factures de la Société Electricité de Guinée (EDG), le manque d’eau dans le centre, la saturation des cabines de latrines et le non équipement d’Alphabétisation.

A l’analyse, est-ce qu’avec cette allure, le CAPF de Boké pourrait assurer la formation et l’autonomisation des filles vulnérables qui apprennent-là ?

Mamadouba Camara

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