Nécrologie : le journaliste et historien, Amadou Diouldé Diallo en deuil !

Le dimanche dernier, Elhadj Amadou Diouldé Diallo, journaliste et historien, a assisté à l’enterrement de sa « mère », Hadja Laouratou Goki Baldé, dans son village à Santou, (préfecture de Télimélé), en compagnie de son grand frère Thierno Mamadou Diouhé Diallo.

Voici la publication de notre doyen après l’annonce de ce décès :

Après 3 mois d’hospitalisation à Kindia et son retour au village, il y a juste 2 semaines, celle que j’ai connu comme mère, s’en allée ce samedi 9 juin 2018 à 14 heures 30’ à Santou, dans la préfecture de Télimélé. Hadja Laouratou Goki Baldé a tout donné aux enfants de ma mère après le décès de celle-ci le 26 mars 1961 à Koba Bassengue, dans la préfecture de Boffa.

Elle a pris soin de nous à travers les différentes préfectures et sous-préfectures où papa muté dans ces camps de gardes foisonnant de monde divers. Sans elle, on ne serait jamais devenus ce que nous sommes aujourd’hui. Même notre mère biologique n’aurait pas fait mieux.

En ces moments de douleur intense, notre famille de Télimélé à Timbi Madina Ninguélandé et toutes les familles alliées rendent grâce à Dieu Le Tout puissant et prient pour le repos de son âme.

Décédée le samedi, 09 juin 2018, à l’âge de 84 ans, Hadja Laouratou Baldé a rejoint sa dernière demeure le lendemain, dimanche, après la prière de 14 heures à Peguety Santou, notre village, dans la préfecture de Télimélé. Elle repose à jamais au cimetière de Peguety Santou aux côtés de ma grand-mère, de mon père, de mon frère Issiaga, de mon oncle Ibrahima Sougué et de beaucoup d’autres fils et filles de cette partie palpitante du canton de Donghol, sous l’aristocratie Dialloyanké de Timbi Madina.

Sur cette photo, elle est à la droite de mon père, tenant son premier fils, mon grand frère Issiaga, tandis que ma mère, à gauche, me tient dans ses bras. C’était en 1957, à Koyama, dans la préfecture de Macenta.

Paix à son âme. Amen !

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