Ouverture des classes : nos constats à Ratoma, à la maternelle garderie ‘’ l’Aurore’’ de Kipé, Kofi Annan, UNC…

lavage de mains, écoles, élèves, établissements A l’occasion de l’ouverture des classes, Guineematin.com a promené ses reporters dans les différents établissements scolaires et universitaires de la capitale. Voici nos constats dans quelques établissements visités.

Au collège de Ratoma, ils étaient une dizaine d’enseignants et encadreurs présents pour cette première journée d’entrée scolaire. Seulement une quinzaine d’élèves était au rendez-vous. Devant chaque classe, on pouvait voir un kit pour le lavage des mains et des thermos flashs tenus par deux surveillants à la rentrée de l’établissement.

Madame Bah Kadiatou, conseillère à l’éducation au collège de Ratoma témoigne: «  Ce matin, vous constatez vous-même qu’il n’y a pas d’affluence. Je ne sais pas si ce sont les parents qui sont retissant. Jusqu’à présent, il n’y a pas beaucoup d’élèves qui ont répondu présent. Ici toutes les dispositions sont prises. On a les kits, les thermos flashs. S’agissant des fiches d’émargement, je pense que le reste viendra, pour le moment seul nous, les enseignants avons reçu des fiches », a-t-elle expliqué.

Le problème est que dans cet établissement public, nous avons remarqué des élèves entrée dans la cour sans passer par le portail principale. Ne s’étant pas soumis aux mesures sanitaires prises, ils ont accédé à leurs classes.

A l’université Kofi Annan, des diapositifs sanitaires sont visibles à l’entrée, des thermos flashs tenus là aussi par les vigiles qui prennent les températures des étudiants et enseignants. Dans cette université, la reprise des cours est prévu pour le 26 janvier. Dès ce lundi 19 les inscriptions et réinscriptions ont commencé.

Daniel  Gouadain, recteur de l’université explique : « La rentrée a commencé dans les conditions qui sont difficiles.  Si on avait su un peu plus tôt, ça aurait été plus facile. Pour une année universitaire que nous espérons sera presque normale. On a prévu de faire 14 semaines de cour par semestre, pratiquement le volume habituel. Les cours commencerons le 26 janvier et s’arrêterons à la mi-août.  Ici nous avons pris des mesures, de cours  à long terme. Nous avons un plan d’action qui va de la sensibilisation des étudiants mais aussi des questions matérielles de lavage des mains et le flashage des étudiants », a-t-il souligné.

Selon nos constats, dans cette université privée, les personnes rentrant avec leur véhicule n’étaient pas soumises aux dispositifs de contrôle mis en place. S’agissant des fiches de renseignement que le ministère, par le biais de la coordination de lutte contre Ebola devait remettre aux établissements, Daniel Gouadain a fait savoir que c’est seulement le samedi ils ont reçu

A l’université Nongo Conakry (UNC), l’affluence était encore morose. Malgré l’impressionnant dispositif de sécurité sanitaire mis en place.

« Tout étudiant qui arrive, sous l’œil vigilant des vigiles doit laver les mains. Après cette frontière, vous avez une équipe qui s’occupe de ça. Cette équipe a été formée. Si nous constatons une variation de température, nous demandons à la personne de se reposer. Après un temps on essaye à nouveau de le flashé. Si on constate la même chose, nous le transférons dans la plus grande discrétion dans le centre  sanitaire le plus proche », explique le vice recteur chargé des études, Pr. Mamadou Aliou Souaré.

A l’école maternelle garderie ‘’ l’Aurore’’ de Kipé Dadya, on ne pouvait voir que six petites filles et quatre encadreurs. Un dispositif sanitaire posé à la rentrée. Winnie Mandela Soumah aide assistante nous dit ceci : «Les parents ne sont pas prêt, on a des difficultés avec eux, ils disent presque tous que le mois de janvier est déjà écoulé. Donc, ils préfèrent attendre le début du mois de février »

Quant à l’école supérieure du tourisme et de l’hôtellerie de Guinée, où on s’est rendu également, elle a été la seule où nous avons trouvé une petite affluence. Là, les étudiants étaient en rang pour l’inscription. Mais les dispositifs sanitaires ne sont pas trop stricts.

Fodé Aboubacar Sylla l’un des comptables de l’établissement déclare : « Les étudiants ne se sont trop déplacé comme avant. Je pense bien que c’est parce que les gens ont été pris de court. Ils  ne sont pas totalement prêts. Mais les jours à venir, on pense avoir plus d’étudiants. Avant on n’avait pas qu’une centaine le premier jour, mais je pense que les jours à venir, on aura plus »

A rappeler que la Directrice de l’école Supérieure du Tourisme et de l’Hôtellerie de Guinée, Hadja Fatouma Touré et sa secrétaire ont refusé de se prêter à nos questions.

Compte rendu d’Abdoulaye Oumou pour Guinéematin.com

Tél :(00224) 666 486 601

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