Parlement : la ministre de la promotion féminine et de l’enfance sur sa politique sectorielle

Mme Diaby Mariama Ciré Sylla, récemment nommée au poste de ministre de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, s’est adressée pour la première fois aux députés en séance plénière. Les 61 députés présents des 113 inscrits ont suivi son allocution, articulée sur l’organigramme du département, sa mission, son fonctionnement, la présentation et l’exécution du budget 2017, rapporte un journaliste de Guineematin.com qui est à l’Assemblée nationale.

Avec près de 54 milliards pour 2017, 22 milliards ont été utilisés pour les investissements. En termes d’engagements, en fin octobre, le taux d’exécution est de 74%, soit quelques 34 milliards de nos francs. Des 8 milliards destinés à l’achat de biens et services,, en octobre, 5 milliards sont déjà utilisés, selon Mme Diaby.

Au titre IV relatifs aux investissements, sur les 22 milliards seuls 14 milliards ont été payés.

D’après Madame la ministre, le budget 2017 a permis d’atteinte les cinq objectifs stratégiques du département.

Ces objectifs portants pour la plus part à l’élaboration de projets de loi portant sur le genre et la protection de l’enfance en Guinée, la formation du personnel, de micro projets sur l’autonomisation de la femme, la mise en place des caisses de collectes pour les enfants vivant dans l’extrême pauvreté, la construction de centres d’autonomisation des femmes à Conakry, Kankan et Labé, l’appui en denrées alimentaires à plus d’une centaine de familles de la cité de solidarité, l’appui à l’école des soirds-muets de Conakry …

Dans sa mission habilitation des personnes vulnérables, le département rencontre assez de difficultés. Il s’agit entre autres de manque de locaux adéquats pour le département, de manque de véhicules, d’insuffisance de ressources allouées au département, la complexité et lourdeur administrative dans le décaissement des fonds dans le BND. En plus de ces difficultés viennent s’ajouter les pesanteurs socioculturelles.

En 2018, le département compte axer ses priorités sur la mise en œuvre et la réalisation des filets sociaux, une meilleure coordination des aides sociales, la poursuite de la promotion du genre, de la promotion de la femme, de l’enfance et des personnes handicapées, la poursuite et le démarrage de la construction de centres d’autonomisation, lancement prochain du projet de l’entrepreunariat féminin avec l’appui de la Banque Mondiale, l’équipement de certains centres d’autonomisation des femmes…

En 2018 l’enveloppe budgétaire accordée au département est insuffisante. Elle est évaluée à 132 milliards contre 53 milliards en 2017.

En termes recettes, le département se projette sur environ 117 millions. Et ces fonds sont réutilisés pour le fonctionnement des trois centres.

Dans ce montant, il est prévu en termes d’investissements environ 54 milliards de nos francs et sollicite du Parlement non seulement une amélioration de l’enveloppement du département mais également son approbation par les honorables députés.

Elle est suivie dans sa présentation par son collègue de l’aménagement du territoire et de la ville, Dr Ibrahima Kourouma.

Depuis le Palais du peuple, l’équipe de Guineematin0com

Tél : 628 08 98 45

Facebook Comments Box