Pita : une veuve accusée de crime sur son nouveau-né conçu hors mariage

Pita, préfectureA Pita, une nourrice, d’à peine trois (3) jours et dont le bébé reste toujours introuvable, vient d’être interpellée, puis mise à la disposition des services de sécurité de la préfecture, a appris Guineematin.com d’une source locale. Cette interpellation de madame Kadjata Bah, la trentaine, serait consécutive à son refus d’indiquer le véritable endroit où elle aurait abandonné son enfant qu’elle a mis au monde il y a seulement trois jours.

Après l’accouchement, la nourrice se serait rendue chez elle sans le nouveau-né. Curieux, mais pas surpris de ce cas de récidive de Kadjata Bah, le voisinage aurait décidé de ne pas cette fois rester indifférent à ce qu’il qualifie de crime. Ainsi, il aurait alerté la police pour des fins d’enquêtes. C’est que la déposition de ces voisins aurait conduit à l’interpellation de la nourrice qui se trouve actuellement (15 heures 50’) dans les locaux du commissariat central de Pita.

Selon certaines sources, la situation de veuvage de la nourrice et la naissance de cet enfant hors mariage, sont les raisons qui ont poussé Kadjata Bah à commettre une nouvelle fois le même crime. Notamment celui d’abandonner ce deuxième enfant pour éviter de s’exposer à la risée de l’entourage.

Une version démentie par la nourrice. Contrairement à ces derniers, Kadjata Bah arguerait avoir décidé de son propre gré, juste après l’accouchement, d’offrir son bébé à une femme inconnue dont elle s’abstient de dévoiler l’identité.

Pour l’instant, des investigations sont toujours en cours pour faire la lumière sur cette affaire et retrouver le nouveau-né, s’il est toujours en vie.

A rappeler qu’après avoir fait quatre enfants pour son défunt mari, madame Kadjata Bah est accusée d’avoir jeté son premier bébé né hors mariage. A ce moment-là, elle disait fièrement n’avoir de compte à rendre à personne et que ça ne concerne que sa vie. C’est pourquoi, avec ce deuxième cas de meurtre présumé, le voisinage a décidé d’alerter les forces de l’ordre dans l’espoir qu’elle pourrait être punie et surtout qu’aucune autre femme/ fille de la localité n’épouse ces genres de comportement…

A suivre !

Yayé Aissata Diallo pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 620 03 66 65

 

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