4 députés de l’UFDG à Boké : Mariama Tata Diallo sur les « armes » de l’opposition

Mariama Tata Diallo, députée de l'UFDGAvant-hier, samedi 5 septembre 2015, c’est l’épouse du président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Hadja Halimatou Dalein Diallo, qui a été chaleureusement accueillie par les militants et sympathisants du parti à Sangarédi, a appris Guineematin.com à travers son correspondant local basé à Boké.

Hier, dimanche 6 septembre, c’était le tour de quatre (4) députés du même parti- conduits par Ousmane Gaoual Diallo- qui ont été reçus par une nombreuse foule à partir de la rentrée de la ville de Boké, au quartier Tamaransy. Derrière les responsables préfectoraux de l’UFDG, la section motard a conduit la délégation parlementaire jusqu’au domicile du secrétaire fédéral du parti, monsieur Safay Diallo.

C’est donc avec honneur que les députés Ousmane Gaoual Diallo, Mariama Tata Diallo, Fatoumata Binta Diallo et Mamadou Dian Diallo ont été conduits chez leur responsable local.

Après le discours de bienvenue lu par le porte parole du bureau fédéral de l’UFDG à Boké, Dr. Ousmane Diallo, les quatre (4) députés ont successivement pris la parole pour dénoncer la mal gouvernance du pouvoir actuel et donner des consignes à adopter pour l’alternance en 2015.

« Depuis cinq (5) ans, les Guinéens vivent dans le mensonge ! On nous a parlé d’unité nationale, mais jamais le peuple de Guinée n’a été divisé comme aujourd’hui », a par exemple fustigé Ousmane Gaoual Diallo.

Dénonçant le refus du retour de l’ancien chef de la junte guinéenne, contraint de vivre en exil, Ousmane Gaoual Diallo a dit : « Qui ne veut pas la vérité ne veut pas voir Dadis en Guinée ».

Par ailleurs, l’honorable Gaoual a dénoncé beaucoup de défaillances du régime Alpha Condé, notamment l’insécurité, le non respect de la loi où il regrette le retard de l’application de l’accord politique signé entre les parties prenantes.

Pour sa part, Mme Mariama Tata Diallo a invité les militants de son parti à aller chercher les cartes électorales, de voter et de surveiller tout le processus : «Si Alpha Condé a des policiers, des gendarmes ou des miliciens, nous nous n’avons que ces cartes électorales. C’est ça notre arme », martèle l’honorable Mariama Tata.

Enfin, les militants de l’UFDG ont été invités de sortir massivement voter le 11 octobre 2015 et surtout de sécuriser leur vote et ne jamais « se laisser faire ».

De Boké, Mamadou Diouldé Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 622 671 242

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