Angola : José Edurdo dos Santos annonce son départ du pouvoir et de la politique en 2018

José Eduardo dos SantosC’est ce vendredi 11 mars 2016 que le chef de l’Etat angolais et leader du Mouvement Populaire de libération de l’Angola (MPLA), José Eduardo dos Santos, a annoncé à Luanda qu’il va se retirer de la politique active en 2018. Le président Eduardo dos Santos a fait cette promesse à l’occasion de son discours d’ouverture de la XIème session ordinaire du comité central du MPLA (parti au pouvoir en Angola), a appris Guineematin.com de nos confères angolais.

« J’ai pris la décision de quitter et de mettre fin à ma vie politique en 2018 », a annoncé celui qui trône à la tête de ce pays depuis 1979.

Après 27 ans de guerre civile, les angolais se sont tournés vers le développement économique. Et, grâce à l’exploitation des richesses pétrolières, diamantifères et autres, le pays a commencé à attirer les ressortissants des pays voisins et d’ailleurs ; c’est le cas des ressortissants deux Congo voisins et d’ailleurs (Cameroun, Érythrée et beaucoup de citoyens d’Afrique de l’Ouest).

Pour leur part, les Guinéens peuvent (dont les soldats ont aidé se pays à se libérer des colonisateurs) peuvent être estimés à plus de trente mille dans cette ancienne colonie portugaise où plus de 2/3 subissent des persécutions de toute sorte à cause notamment de leur situation irrégulière de séjour.

L’élection du professeur Alpha Condé avait suscité un grand espoir pour les Guinéens d’Angola qui voyaient en lui un proche du président angolais auprès duquel ces derniers s’attendaient à une action du président guinéen pour bénéficier des facilité pour des meilleures conditions de séjour. Le don angolais à la Guinée (150 millions de dollars) après l’élection du champion du RPG est d’ailleurs parmi les montants dont la gestion et l’utilisation sont souvent reprochées au régime Alpha Condé.

Et, comme son ami angolais, le président guinéen est aussi président de son parti, le RPG, même si la constitution guinéenne l’en interdit. Par ailleurs, l’absence d’un successeur à la tête de ce parti fait penser à certains guinéens que le professeur Alpha Condé pourrait être tenté de modifier la constitution pour briguer un troisième mandat…

A suivre !

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