Code électoral : le FRONDDC compte sur l’INIDH et la Cour Constitutionnelle pour une seconde lecture

Le Front National pour la Défense des Droits des Citoyens (FRONDDC) revient au devant de la scène avec une déclaration rendue publique ce jeudi 9 mars 2017 à la Maison De la Presse. La démarche visait à dresser le bilan des actions du Front et dévoiler ses perspectives, après l’adoption du très contesté code électoral amendé par l’Assemblée Nationale.

Ils étaient tous là, Dr Faya MILLIMONO, (Bloc Libéral), Saikou Yaya DIALLO, (Centre Guinéen de Promotion des Droits de l’Homme), Boussiriou DIALLO, (Consortium des Jeunes pour la Défense des Victimes de Violences en Guinée), Fousseni KONE, (Consortium des ONG et Associations de Guinée) pour exprimer leur déception devant l’adoption du code électoral et le litigieux point 2 de l’accord politique du 12 octobre dernier.

Dans la déclaration, lue par Saikou Yaya Diallo, le FRONDDC « regrette que les députés de l’Assemblée Nationale, notamment ceux des groupes parlementaires RPG-Arc-en-ciel et Libéraux démocrates, ont passé outre nos appels et procédé à l’adoption du projet d’amendement du code électoral ». Ainsi, le Front invite le peuple de Guinée à « tirer toutes les conséquences qui s’imposent devant un tel mépris béant qui affaisse la République ».

Par ailleurs, le FRONDDC informe avoir « saisi l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains pour qu’un recours en inconstitutionnalité soit introduit auprès de la Cour Constitutionnelle afin que la loi portant code électoral soit renvoyée à l’Assemblée Nationale pour une seconde lecture en vue d’un éventuel amendement ».

En outre, Dr Faya et Cie persistent dans leurs revendications en disant que « si le recours introduit en son nom est rejeté, le FRONDDC compte mener des actions citoyennes pour marquer son indignation et il reviendra à l’histoire de dire qui a raison ou pas ».

Propos recueillis par Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com

Tel 628 17 99 17

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