Examen du budget 2017 : débats au tour des travaux publics

deputesLe vendredi dernier, 11 novembre 2016, conformément au calendrier voté le 4 novembre 2016, consacré à l’examen et l’adoption du budget 2017, les travaux en commission se sont poursuivis à l’Assemblée nationale, a rapporté un des reporters de Guineematin.com qui était sur place.

La commission Aménagement du territoire, énergie et transports, après avoir reçu le département de l’énergie la veille, s’entretient avec les cadres du ministère des travaux publics, conduits par le secrétaire général, Kadiata Mamoudou Kaba.

Dès l’entame, le 1er  Vice-président de la commission, président de séance, l’Honorable Pépé Toupou, entouré des députés de sa commission, a planté le décor.

« Nous sommes là pour étudier le budget dans son volet recettes », a-t-il souligné. Seulement, les Travaux publics, ne font pas de recettes, fait remarquer un des députés. Kalémodou Yansané, le second Vice-président, de la commission et cadre des Tp, rappelle qu’il y a « 20 bacs opérationnels qui devraient générer de recettes ». Mais ajoute t-il, « le fait qu’ils ne reçoivent rien de l’Etat pour l’entretien et le fonctionnement, ils se débrouillent ».

Finalement la page des recettes est tournée au profil de celle des dépenses. Les députés conseillent tout de même au département de veiller à l’implantation des postes péages-pesages à travers le pays. Ce qui pourrait générer de recettes pour à l’avenir. Un engagement est pris dans ce sens à partir de 2017, à en croire le secrétaire général.

Pour ce qui est du budget 2016, il ressort « un décaissement de 75% du budget initial des 1 700 milliards accordés ». Mais les cadres relèvent que le département a fait l’objet d’un blocage de certaines lignes budgétaires.

Le DAAF, Youssouf Sampil explique lui, que le budget des Tp est essentiellement axé sur les investissements. Le budget de fonctionnement est de 5 milliards.

Le député Aliou Condé, relève que « c’est un simple jeu d’écriture que l’Etat est entrain de faire. En réalité, le département ne reçoit pas son budget qui, au finish, est reversé à la Banque centrale, pour régler les marchés de gré-à-gré ».

Qu’on soit de l’opposition ou de la mouvance, « on roule tous sur les mêmes routes. Il nous appartient de tenir un langage réaliste pour trouver l’argent nécessaire à la construction de nos routes », a plaidé M. Kaba.

Abdallah Baldé pour Guineematin.com

Tél : +224 628 08 98 45

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