Journée ville morte : le constat de notre reporter à Madina

Après la marche organisée par l’opposition guinéenne, avant hier mercredi, 20 septembre 2017 et qui s’est soldée par un mort et 17 blessés, l’opposition avait « décrété » une journée ville morte à Conakry, hier, jeudi.

Au grand marché Madina, considéré comme le « poumon » de l’économie guinéenne, seuls les grands magasins sont restés fermés par endroit. Les étalagistes, eux, faisaient leurs affaires, même si l’affluence n’était pas au rendez-vous. Du marché Enipra en passant par la gare routière de Bonfi jusqu’à niveau de l’usine Sobragui sur la route du Niger, ainsi qu’à l’intérieur du grand marché, les petits détaillants revendaient des articles divers et la circulation étaient normale.

Du côté de la route de Coléah jusqu’au carrefour Moussoudougou, la plupart des magasins sont restés ouverts. Les banques et les stations services fonctionnaient normalement.

Au niveau du pont de Madina, les femmes se bousculaient pour mieux vendre. Quand à la circulation, elle était très fluide de part et d’autre.

Par contre, sur la corniche de Taouyah-Kipé-Lambanyi, il y avait un embouteillage monstre, sans doute à cause des perturbations constatées au niveau de la route le Prince, précisément entre Hamdallaye, Bambéto et Koloma où des jeunes favorables à l’opposition dictaient leurs lois par endroit.

Mamadou Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com

Tél. : 622680041

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