Journée ville morte : L’oeil de notre reporter à Lambanyi

Bambéto taxi, circulation
Aarchive

Le mot d’ordre d’une journée ville morte lancé par l’opposition républicaine pour ce jeudi 2 avril 2015, a été partiellement suivi à Lambanyi, a constaté le reporter de Guineematin.com, sur place. A part quelques échauffourées enregistrées le matin aux environs de 8 heures, au niveau du grand marché de Lambanyi, sur la  transversale numéro 4, en allant vers Enco5, la situation est relativement calme.

Au grand marché de Lambanyi, aux environs de 8 heures, l’on pouvait constater sur la chaussée des pneus et tables brûlés, avec une grande fumée noire qui se dégageait. Des centaines de jeunes regroupés sur les abords de la route. Des femmes venues acheter des condiments prises par la panique. Les grands magasins et les boutiques sont restés fermés, la circulation partiellement paralysée.

Sur la route de Cobaya, la circulation n’est pas aussi dense que d’habitude. Néanmoins quelques taxis et des véhicules personnels circulent. La plupart des boutiques et magasins sont toujours fermés. Quant aux stations services et les banques, elles restent encore fonctionnelles, même si l’affluence n’est pas de grande taille. Les écoles, elles sont ouvertes.

A midi, dans les différentes rues de Lambanyi, on rencontre plusieurs piétons dont la plupart son des élèves qui reviennent de leurs écoles respectives. Mais aussi des jeunes assis au niveau de certains cafétérias et qui observent l’état de la circulation.

A rappeler que j’usqu’au moment où nous quittions les lieux à 12 heures 45 minutes, aucune force de sécurité n’était visible sur le terrain. Contrairement à ce qu’avait promis le gouverneur de Conakry, Soriba Sorel Camara.

Un citoyen rencontré au niveau du carrefour Lambanyi nous confie avoir fait la même remarque jusqu’au grand carrefour de Sonfonia gare.

Mamadou Alpha Baldé

Tél : 622 68 00 41

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