Prévention des violences en Guinée : une vingtaine de personnes à l’école de Search For Common Ground

« Prévenir les violences électorales et communautaires à travers un système d’alerte précoce et de réponse rapide en Guinée », c’est le thème d’un atelier de formation ouvert ce jeudi, 14 juin 2017, à Conakry. Au total, une vingtaine d’hommes et de femmes issus des partis politiques, des ONG, de l’administration publique, de la CENI… participent actuellement à cette formation, rapporte un journaliste de Guineematin.com qui a assisté à la cérémonie.

Dans son discours d’ouverture, le Directeur Pays de Search For Common Ground, Alfred BULAKALI, a indiqué que la rencontre d’aujourd’hui est un atelier de réflexion sur l’avancement du projet « alerte précoce et réponse rapide » qui vise à identifier tôt les conflits attachés au processus électoral. Il s’agit, dit-t-il aux participants, de réfléchir à travers la plateforme sur les réponses à y apporter pour s’assurer que le processus électoral en Guinée est un processus démocratique, pacifique, paisible et capable de renforcer la cohésion sociale.

« Le conflit est inhérent à la vie humaine ; et, à l’occasion des évènements comme les élections, les marches démocratiques, les signes de violence, les conflits doivent être compris comme un phénomène naturel normal », a-t-il rappelé, avant d’ajouter que c’est ce que les hommes font de ces conflits, de ces violences qui peuvent en faire des opportunités pour le « développement et la paix » ou malheureusement des occasions pour « le chao », a dit Alfred BULAKALI.

Pour lui, la rencontre de ce mercredi va se focaliser pendant les 12 prochains mois à identifier les indicateurs de violence afin de mieux outiller leurs observateurs déployés dans les quatre régions naturelles du pays dans la détection des signes émergents de violences.

Revenant sur le but visé par Search For Common Ground à travers cet atelier, le Directeur Pays a rappelé qu’il s’agit de cerner les indicateurs par lesquels ils vont identifier les nouveaux conflits.

A son tour, le secrétaire général du département des Droits de l’Homme en Guinée, Alhousseyni Thiam, s’est dit très satisfait de la tenue de cet atelier dans son département où existe déjà une direction consacrée à la lutte contre les formes de violences dans notre pays.

Quand à madame Justine TREADWELL, chargée des affaires politiques et économiques à l’ambassade des Etats Unis en Guinée, elle a indiqué que le gouvernement américain soutien et continue de soutenir le travail passé et celui en cours dans la lutte contre les violences en Guinée. Elle a, par la suite, renvoyé les participants devant leurs responsabilités : « Il faut se rappeler que tous les projets se terminent. C’est à vous de continuer ce travail important pour la Guinée, pour l’amélioration de votre pays, de votre société », a-t-elle insisté.

Enfin, le Directeur régional de Search For Common Ground, Quantin Tayfun LEVER, a rappelé que ce projet est un « exemple » pour son ONG tout comme pour d’autres partenaires de la sous-région ; d’où leur attention sur la façon dont il sera conduit. Devant les participants et les représentants du ministère des Droits de l’Homme, Quantin Tayfun LEVER a réitéré l’engagement de Search For Common Ground de continuer à appuyer la Guinée et ses institutions dans la construction de la paix sociale.

Mamadou Alpha Assia Baldé pour Guineemain.com

Tél. : 622 68 00 41

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